(Agence Ecofin) - Le Conseil ghanéen du cacao (Cocobod) a démenti les informations, selon lesquelles il aurait du mal à écouler la production de cacao, depuis l’introduction du revenu différentiel de subsistance (LID) fixe de 400 $, sur la tonne de cacao.
Ces informations, publiées le vendredi dernier par Bloomberg, suggéraient que le régulateur n’avait pu conclure de contrat de vente sur la récolte 2020/2021, les négociants jugeant les prix proposés trop élevés.
« Nous exhortons tout le monde à ignorer ces informations sur le fait que le Ghana ne trouve pas de preneur pour son cacao, ce qui semble correspondre à un certain récit négatif sur les défis de la mise en œuvre d’un mécanisme de vente approuvé. Nous devons vendre le cacao au prix qui avantage nos producteurs et qui permet d’assurer la durabilité de l’industrie du cacao », indique le Cocobod, dans un communiqué publié hier.
Pour rappel, le mécanisme de différentiel de revenu fixe remplace le prix plancher de 2 600 $ la tonne, précédemment instauré par le Ghana et la Côte d’Ivoire pour exercer un contrôle sur le marché mondial.
Meknès, Maroc.