(Agence Ecofin) - Au Nigeria, la filière cacao est l’une des principales sources de devises étrangères. Si le secteur a connu de nombreuses contreperformances ces dernières années, il devrait rebondir en 2020/2021.
Au Nigeria, l’heure est à l’optimisme dans la filière cacao. L’Association du cacao (CAN) anticipe en effet une production supérieure à la moyenne annuelle comprise entre 50 000 et 60 000 tonnes pour la petite traite se déroulant entre mai et septembre.
Pour Mufutau Abolarinwa, président de l’organisation, ces perspectives positives s’expliquent avant tout par les pluies abondantes qui sont tombées dans les zones de production et ont permis de limiter le recours fréquent des exploitants à la pulvérisation de pesticides sur les cacaoyers.
Cette hausse anticipée de la récolte intermédiaire intervient dans un contexte où la demande pour la fève nigériane reste atone sur le marché international en raison de la pandémie de coronavirus. Alors habituée à des offres intéressantes de la part des acheteurs européens, l’industrie doit désormais se contenter de contrats provenant d’Asie dont les tarifs sont inférieurs de 160 à 200 livres au prix du marché.
Globalement, pour 2020/2021, la production nigériane de cacao est prévue pour atteindre 320 000 tonnes selon la CAN contre 250 000 tonnes un an plus tôt.
Pour rappel, le Nigeria est le 5e producteur mondial d’or brun.
Espoir Olodo
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