(Agence Ecofin) - La Côte d’Ivoire et le Ghana ont annoncé, hier, après des discussions avec les autres parties prenantes de l’industrie du cacao, la mise sur pied d’un différentiel de revenu de subsistance fixe.
Cet outil prévoit le versement aux producteurs de 400 $ pour la tonne de cacao si les cours mondiaux tombent en deçà du prix plancher de 2 600 $ la tonne.
D’après certaines sources qui se sont confiées à Reuters, ce nouveau mécanisme n’a pas reçu l’approbation de certains industriels qui le jugent encore flou dans son application et risqué pour leurs finances en cas de chute drastique des prix.
« Ils ne sont pas obligés de l’accepter parce qu’il s’agit d’un marché libre. S’ils ne veulent pas payer le prix qu’on propose, ils peuvent aller voir ailleurs.», affirme pour sa part Joseph Aidoo (photo), numéro un du Conseil ghanéen du cacao (Cocobod).
D’autres rencontres pourraient être convoquées ultérieurement afin de discuter des détails de ce mécanisme, ajoute Reuters.
Du côté des analystes, on indique qu’il s’agit d’un véritable camouflet pour la Côte d’Ivoire et le Ghana dans le bras de fer qu’ils ont lancé avec les chocolatiers et négociants, le 12 juin dernier.
Espoir Olodo
Bruxelles, Belgique - Paying More for a Sustainable Cocoa.