(Agence Ecofin) - La valorisation boursière globale des sociétés africaines cotées sur des marchés financiers locaux a atteint 792,5 milliards $ au 27 janvier 2019, a constaté l'Agence Ecofin de diverses données publiées par les bourses africaines. Cette évaluation ne prend pas en compte les grands groupes non-africains qui sont en double cotation sur des marchés financiers comme le Johannesburg Stock Exchange.
Ce niveau de valorisation est surtout le fait des grands groupes basés en Afrique du sud, à l'instar de Libstar, l'un des tout derniers arrivés sur le marché financier de Johannesburg, qui pèse à lui seul 395 milliards $.
Viennent ensuite le groupe de communication Naspers (97,2 milliards $), les groupes bancaires First Rand (29,3 milliards $) et Standard Bank Group (23,5 milliards $). Le groupe pétrochimique sud-africain aussi Sasol (19,4 milliards $) occupe la cinquième place
La première entreprises non sud-africaine la plus valorisée sur une des bourses de la région est le groupe Maroc Télécom qui pesait l'équivalent de 13,7 milliards $. Dans son secteur, il est mieux classé que MTN Group (11,5 milliards $), mais talonne l'autre géant africain des télécommunications Vodacom, qui pèse 16,14 milliards $.
Rappelons enfin que ce top 30 est constitué presque exclusivement des sociétés sud-africaines et marocaines. La première des deux entreprises non-incorporées dans ces deux pays est le groupe kényan Safaricom qui pèse 9,3 milliards $ sur le Nairobi Securities Exchange et qui est une filiale du groupe sud-africain Vodacom.
Cela fait de Dangote Cement, qui est coté sur le Nigerian Stock Exchange, la première véritable entité hors Afrique du Sud et Maroc cotée sur un marché financier local. Pour un investisseur dont le portefeuille serait constitué exclusivement des entreprises de ce top 30, il aurait connu une hausse de rendement de près de 5% par rapport au début 2019. Leur valorisation globale au début d'année était d'environ 755 milliards $.
Idriss Linge
Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.