(Agence Ecofin) - Le régulateur égyptien des marchés financiers, le Financial Regulatory Authority a transmis au gouvernement un texte visant à réduire les coûts des transactions financières sur l'Egyptian Stock Exchange. Ces réductions des coûts concernent les transactions sur les actions, les frais d'assurance et les transactions sur les obligations.
L'initiative devrait trouver une issue favorable auprès du gouvernement et deux arguments permettent de le comprendre. L'Egypte a besoin de maintenir un certain nombre d'investisseurs étrangers qui ciblent soit des actions, soit des obligations. Ceux-ci contribuent au maintien des réserves de change à un niveau précis, et cela est important pour la stabilité de la monnaie.
L'autre argument, c'est que le gouvernement égyptien reste sur un ambitieux projet de céder des actions dans 23 sociétés d'Etat via des introductions en bourse, et avec comme objectif, lever 80 milliards de livres égyptiennes (4,93 milliards de dollars). Le programme a été retardé à plusieurs reprises, notamment en raison de l'émergence de turbulences sur les marchés l'an dernier. Si le gouvernement veut le réussir et attirer les investisseurs, il doit pouvoir offrir un cadre plus attractif pour les investisseurs.
L’Egyptian Stock Exchange est le deuxième marché financier le plus liquide d’Afrique même s’il est loin derrière la Bourse de Johannesburg en Afrique du Sud. Mais ce marché financier trouve un autre rayonnement dans sa position géographique qui la connecte au Moyen-Orient, où les bourses d’Abu Dhabi, de Dubaï, du Qatar et surtout de l’Arabie saoudite sont de redoutables concurrentes.
Idriss Linge
Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.