(Agence Ecofin) - Des banques kenyanes affichent de la prudence à offrir des services bancaires en direction du Soudan et d’autres pays comme l’Iran, au motif que la question de l’embargo américain sur ces pays, n’est pas complètement clarifiée. Cette situation pose un préjudice surtout aux exportateurs de thé pour qui ces deux marchés sont importants.
« Il est vrai que nous sommes supposés soutenir les commerçants de thé dans des pays qui ont été confronté à des sanctions. Mais en le faisant, nous devons au préalable nous assurer de respecter entièrement les réglementations locales et mondiales régissant le commerce international », a déclaré Gideon Muriuki (photo), le directeur général de Cooperative Bank, une des plus concernées par ce défi.
L’Autorité kényane en charge de l’agriculture et de l’alimentation a indiqué que la réticence des banques locales à collaborer avec les pays anciennement sous embargo américain, était de nature à nuire à certains accords commerciaux. « Le thé est là, le marché aussi, mais la réticence des banques locales causera d’énormes difficultés aux acheteurs qui auront du mal à transférer les fonds au Kenya faute d’accord avec les banques » a déclaré Alfred Busolo, le principal responsable de cette institution.
Chamberline Moko
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