La holding financière britannique Atlas Mara a contribué à hauteur de 75 millions $ à l'augmentation de capital de Union Bank of Nigeria

(Agence Ecofin) - La holding financière Atlas Mara, cotée sur le London Stock Exchange et spécialisée dans les acquisitions bancaires en Afrique, a déclaré avoir contribué à hauteur de 75 millions $, à l'augmentation de capital de 163 millions $ réalisée en fin d'année 2017 par Union Bank of Nigeria. 

Cet investissement aura permis à la firme co-fondée par Bob Diamond (photo), l'ex-directeur général du groupe bancaire britannique Barclays Plc, de porter sa participation préalable de 44,5% à 48% désormais. 

Rappelons qu'au cours des 9 premier mois de 2017, Atlas Mara avait déjà acquis 13,5% de participations supplémentaires dans la banque nigérianne, ce qui, dès le premier octobre 2017, lui a permis d'atteindre son niveau de participation d'avant l'augmentation de capital.

« Nous sommes très heureux d'avoir augmenté notre participation dans UBN à un moment où les indicateurs de performance macroéconomique du Nigeria continuent de s'améliorer. Nous restons extrêmement enthousiasmés par les perspectives d'UBN et nous nous sommes engagés à construire une plateforme de services financiers de premier plan en Afrique », a fait savoir M. Diamond commentant l'opération.

Cette acquisition de parts en interne était une priorité pour Atlas Mara. Pour avoir la trésorerie necessaire, ses dirigeants ont accepté d'effectuer une augmentation de capital, qui a vu le canadien Fairfax Africa monter à hauteur de 42% dans son actionnariat, contre la somme de 200 millions $. A la fin du mois de septembre 2017, la contribution de la banque nigérianne au chiffre d'affaires de la firme britannique était de 11,6 millions $, en baisse de 26,3% par rapport à la même période en 2016, mais de seulement 5% à taux de change constant.

Récemment, Moody's a jugé positive l'augmentation de capital réussie par Union Bank of Nigeria. L'agence de notation américaine estime que cette opération va lui permettre d’ajuster ses fonds propres au niveau règlementaire, mais aussi d'effectuer des investissement dans la digitalisation.

Idriss Linge