(Agence Ecofin) - Le niveau d’indemnisation des épargnants de banques, en cas de problème grave au sein d’un de ces établissement financier, a été revu à la hausse en Algérie, apprend-on d’Algérie Presse Services, qui cite un responsable de la Banque centrale.
Il est passé de 600 000 Dinars algériens (5164 $) à 2 millions de Dinars algériens (17 213 $). Cette décision qui a été adoptée par le conseil de la monnaie et du crédit d’Algérie, vise à conforter la relation de confiance du déposant vis-à-vis du secteur bancaire. « Le système actuel, régissant la garantie des dépôts bancaires, en vigueur depuis 2004, a fait l’objet, à travers, le nouveau règlement, de refondation dans son mode d’indemnisation des épargnants ainsi que sur les modalités de son fonctionnement », explique APS citant sa source
Les banques nationales ainsi que les succursales de banques étrangères opérant en Algérie sont tenues d’adhérer au système de garantie des dépôts bancaires. Le fonds de garantie des dépôts bancaires (Fgdb) est géré par la Société de garantie des dépôts bancaires.
Cette mesure en faveur de la dynamisation de l’épargne est une autre étape, après la note de la banque centrale adressée aux banques le 21 février 2018 dernier leur demandant d’adopter des procédures plus souples, en matière d’acceptation des dépôts, et de retrait des fonds.
L’institution d’émission monétaire de l’Algérie, tout en répondant à des besoins économiques, veut surtout avoir plus de contrôle sur la circulation de la monnaie. Selon des statistiques monétaires, pour la période s’achevant à la fin 2017, le volume d’argent circulant en dehors des circuits formels représentrait 33,5% de la masse monétaire en Algérie.
Chamberline Moko
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