(Agence Ecofin) - Les performances en Afrique de Société Générale ont connu un ralentissement, a constaté l'Agence Ecofin de données financières rendues publiques le 7 février 2019.
Le produit net bancaire cumulé des 13 filiales dans la région du groupe français, a atteint 1,39 milliard d'euros. Il est en progression de 7,12% comparé à celui de la même période en 2017.
Même si ce niveau de PNB représente un record depuis 2015, sa progression reste faible comparée à celle connue en 2017 (9,56%). Aussi, on note que le nombre de clients du groupe qui avait atteint la barre historique des 4 millions, est redescendu à 3,8 millions, à la fin décembre 2018.
Enfin, même si le revenu net part du groupe réalisé dans la région est demeuré en 2018 au-dessus des 200 millions d'euros (208 millions exactement), il s'affiche en baisse, lorsqu'on le compare aux 221 millions d'euros déclarés pour le compte de l'année 2017.
Avec un total de 410 millions d'euros la filiale marocaine demeure de loin la première contributrice du PNB du groupe Société Générale en Afrique, suivi de celle de Côte d'Ivoire (188 millions d'euros). On notera tout de même, que la Côte d'Ivoire a affiché la meilleure croissance (+16,18%), contre seulement +3,3% pour le Maroc.
Dans la foulée, la filiale sénégalaise du groupe a pris à celle du Cameroun, la place de cinquième contributeur en terme de PNB.
Le groupe Société Générale affiche toujours des ambitions fortes pour l'Afrique. Il a récemment signé un accord avec le sud-africain Barclays Africa qui devrait permettre une combinaison des efforts afin de tirer avantage de l'accompagnement des investisseurs étrangers et de la gestion de fortune dans la région.
Aussi, il y a peu de risques que ses performances africaines constituent un souci à terme. La région appartient au cluster « Afrique et autres », qui a plutôt connu de bonnes performances, se soldant sur un résultat net part de 237 millions d’euros, en hausse de 36,5%, comparé à celui de 2017.
Idriss Linge
Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.