(Agence Ecofin) - La banque nigériane Unity Bank a annoncé, le 6 novembre, qu’elle est proche de la signature d’un accord sur l’entrée d’un investisseur stratégique dans son tour de table,
dans le cadre d’un plan de recapitalisation.
«Les discussions avec des investisseurs potentiels ont atteint un stade avancé.», a déclaré la directrice générale de la banque, Oluwatomi Somefun, lors d’une conférence de presse.
En mars dernier, Bloomberg avait rapporté que la firme de private equity américaine, Milost Global envisageait d’investir jusqu’à un milliard de dollars dans Unity Bank. Ce capital-investisseur aurait proposé, selon l’agence de presse américaine, d’injecter 700 millions de dollars en actions et 300 millions de dollars sous forme d’obligations à cinq ans pouvant être converties ultérieurement en actions. Mais cette information a été aussitôt démentie par la banque cotée sur le Nigerian Stock Exchange.
Mme Somefun a précisé que Milost Global n’est pas concerné par les négociations en cours, indiquant que Unity Bank souhaite ouvrir son capital à des institutions «crédibles» et susceptibles de lui apporter une valeur ajoutée.
«Cette fois-ci, c'est très clair. Ce n'est pas Milost. Tout ce que je peux dire, c'est que l'une des parties concernées par les négociations est la deuxième plus grande institution de financement des infrastructures en Asie.», a-t-elle souligné. Et d’ajouter: « Ce ne sont pas des investisseurs ordinaires qui vont injecter des fonds dans la banque. Ce sont des investisseurs stratégiques qui exercent déjà des activités similaires aux nôtres.»
Née en 2006 de la fusion de neuf petits établissements de crédit, Unity Bank fait partie d’une poignée de banques nigérianes de petite et moyenne taille qui ont du mal à se recapitaliser après avoir été fragilisées par la crise économique qu’a connu le pays en 2016, dans le sillage de la chute des cours de brut.
Lire aussi:
19/03/2018 - L'Américain Milost Global envisage d'investir un milliard de dollars dans Unity Bank
Johannesburg, Afrique du Sud : « Faire place au changement : façonner la prochaine ère de prospérité de l’Afrique »