(Agence Ecofin) - Les groupes financiers Société Générale et BPCE (via sa branche banque d'investissement Natixis) sont parties prenantes d'un prêt d’un milliard $ accordé à la société nationale pétrolière angolaise Sonangol, aux côtés de Standard Chartered Bank et la banque africaine d'import-export (AfreximBank).
Le prêt aura une maturité de cinq ans et servira à soutenir le financement d'important segment du plan "Regeneration", lancé par la Sonangol en septembre 2018. Les contributions de chacune des banques n'ont cependant pas été dévoilées, ni les taux d'intérêts associés.
Avec ce prêt, l'Angola affiche sa détermination à investir dans le domaine des hydrocarbures. Selon un récent rapport publié par GlobalData, une organisation britannique d'intelligence stratégique, le pays suit le Nigéria (premier) en terme de projets annoncés dans le secteur des hydrocarbures. Une opportunité pour les banques qui souhaiteront avoir des deals dans le secteur.
Si la vigueur des investissements dans le secteur pétro-gazier constitue une aubaine pour le marché international du crédit, pour les groupes financiers français cela constitue un dilemme. Fin décembre 2018, l’ONG française « les Amis de la terre », a dénoncé un soutien accru des banques françaises aux énergies fossiles en contradiction avec les engagements pris suite à l’Accord de Paris sur le changement climatique.
Idriss Linge
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