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Manying Garandeau : « La Fondation BGFIBank s’engage aujourd’hui dans une nouvelle phase de son développement.»

  • Date de création: 01 mai 2019 20:12

(Agence Ecofin) - Active dans 9 pays africains, la Fondation BGFIBank, apporte un soutien croissant à des projets dans l’éducation et la formation. Avec son plan stratégique 2019-2020, l’institution développe des partenariats et concentre davantage son attention sur les besoins des bénéficiaires finaux. Manying Garandeau,  Secrétaire Exécutif de la Fondation et spécialiste en Solidarité et Actions Internationales, nous présente la philosophie de son action et ses objectifs. 

Agence Ecofn : La Fondation BGFIBank porte l’essentiel de ses efforts sur l’éducation et la formation. Pourquoi ce choix plutôt que la santé, l’environnement ou tout autre cause ?

Manying Garandeau : Lorsque nous avons créé la Fondation BGFIBank en 2012, nous avons souhaité n'épargner aucun domaine. Nous avons même intégré dans nos statuts, en plus de l'éducation et de la formation, la santé, l'environnement, la recherche scientifique et la culture. C'est pour vous dire à quel point nous avions conscience que les besoins sont partout et le plan d'action que nous avions mis en place en 2013 en est le reflet. Nous nous sommes rendu compte assez rapidement qu'il nous était difficile d’apprécier l'impact réel des projets que nous financions à l'époque. Pour cause, les demandes de subvention que nous recevions n’étaient pas toujours définies de manière explicite et nous ne disposions pas forcément d'expertise dans certains domaines.

Forte de ces réflexions, nous avons revu notre positionnement et repensé notre stratégie. Il était important, dans un premier temps, de choisir un domaine d'intervention prioritaire sur les 4 domaines définis dans nos statuts. D'autre part, le Groupe BGFIBank dispose d'une école supérieure, BGFI Business School (BBS), qui forme aux diplômes de  licences et masters professionnels en banque, en assurance, en finance et en management d’entreprise. Partant de cela, il nous a paru tout naturel de privilégier un domaine dans lequel nous disposions d'une certaine expertise : l'éducation et la formation.

Nous continuons parallèlement à nous engager auprès de ceux qui en ont le plus besoin, en soutenant des actions de proximité qui touchent les domaines de la santé, de l'environnement, de la culture, etc. Nous soutenons ces projets notamment dans le cadre du "BGFIDay" qui est devenu l'un des symboles phares de l'engagement citoyen du Groupe. C'est notre adaptation de la Journée internationale de la solidarité humaine : un rendez-vous annuel qui permet à l'ensemble des collaborateurs du Groupe, dans 11 pays, de s’engager pour des causes d’intérêt général durant le mois de décembre.

AE : Comment fixez-vous vos priorités parmi les projets d’éducation et de formation ?

Manying Garandeau : Il est vrai qu'en plus des projets que nous initions, nous recevons de nombreuse demandes de subventions, de particuliers aux associations, en passant par les organisations publiques ou privées. Les domaines d'intervention sont eux aussi très variés : santé, culture, éducation, environnement, etc. Pour vous donner une idée, le nombre de demandes a doublé ces deux dernières années passant d'une cinquantaine demandes en 2017, à plus d'une centaine en 2018.

Premièrement, notre fonctionnement, et par conséquent nos priorités en matière de sélection de projet, s'appuie sur un plan stratégique défini par notre conseil d'administration et qui se veut une vision partagée par toutes les entités du Groupe BGFIBank, dans le respect de leurs spécificités et de leurs environnements culturels propres.

La Fondation BGFIBank s’engage aujourd’hui dans une nouvelle phase de son développement. Le plan stratégique 2019-2020 vise à promouvoir l'excellence dans le domaine de l'éducation et de la formation, en partenariat avec les établissements secondaires et universitaires. C'est un premier critère de sélection.

Deuxièmement, notre attention se porte non seulement là où les besoins se font les plus pressants, mais également sur les projets qui répondent aux critères définis dans la fiche d'identification des besoins que nous soumettons aux porteurs de projets via notre site web. Cette fiche précise, entre autres, les changements tangibles que le projet se propose d'apporter, l'identification des risques liés à sa mise en oeuvre, ainsi que les indicateurs permettant de mesurer l'atteinte des objectifs. Les projets doivent donc tenir compte des besoins prioritaires identifiés par les porteurs de projets en étroite collaboration avec les bénéficiaires finaux. C'est l'une des conditions sine qua none que nous intégrons dans la sélection.

Enfin, nous arbitrons en fonction de notre budget, en sachant que nous intervenons aujourd'hui dans 9 pays.

AE : A combien s’élèvent les financements accordés par la Fondation BGFIBank chaque année ?

Manying Garandeau : Il est important de noter que la Fondation ne reçoit aucune subvention extérieure au Groupe BGFIBank et intervient de deux manières : à travers la mise en oeuvre de ses propres programmes, d'une part, et par le biais du financement des projets mis en oeuvre par ses partenaires locaux, d'autre part.

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« Quand vous voyez la joie dans les yeux d'un enfant qui reçoit un kit scolaire et qui va aller à l'école pour la première fois de sa vie, votre appréciation de la fierté change! »

Le soutien apporté à la Fondation a représenté depuis 2013 un effort financier significatif pour ses fondateurs. L’engagement du Groupe BGFIBank au service de l’intérêt général a permis d’irriguer le secteur associatif dans 9 pays en Afrique, en soutiens financiers et en expertise. Au total, la Fondation a reçu plus de 5 200 000 € (3 408 millions de francs CFA) de subvention depuis sa création. Leur utilisation a permis de soutenir ou de faire essaimer une centaine de projets au bénéfice de nos communautés d'accueil.

Les financements dédiés aux projets s'élèvent à un peu plus de 600 000 € (400 millions de francs CFA) en moyenne par an. Ce budget est arrêté et validé en fonction d'un plan d'action bien défini en amont. A ce titre il suffit à répondre aux missions qui nous sont assignées. Mais il est bien entendu que la demande est grande et, malheureusement la Fondation seule ne peux pas répondre à cette demande grandissante. C'est la raison pour laquelle nous mobilisons les collaborateurs du Groupe, afin de démultiplier les retombées et l'impact de nos actions sur le terrain. Nous souhaitons également développer et promouvoir des réseaux incluant des initiatives volontaires d'entreprises responsables et d'autres organisations au niveau national, régional et pourquoi pas au niveau de l'Afrique - en clair développer un mode de partenariat, reposant sur la mutualisation des moyens et l’innovation organisationnelle, au cours des deux prochaines années.

AE : Comment assurez vous le suivi des projets que vous financez ?

Manying Garandeau : Lorsqu'un projet est retenu, nous signons une convention de partenariat avec le porteur de projet. Dans le cadre de cette convention, nos partenaires s’engagent à nous fournir 2 rapports (intermédiaire et final) qui servent de base à l’évaluation et au suivi des projets en revenant sur des indicateurs bien définis. Grâce à cela, à nos échanges et aux visites que nous effectuons sur le terrain, nous pouvons suivre concrètement l’avancée des projets que nous finançons.

AE : Evaluez-vous l’impact de vos actions ? Auquel cas, sur quelles bases ?

Manying Garandeau : En effet, nous apportons une attention grandissante à l'évaluation et à la mesure d'impact, afin de nous assurer de l’usage des financements que nous apportons, mais surtout pour aider les projets à mesurer simplement leurs forces et leurs faiblesses - un atout pour leur développement. Nous avons fait le choix de soutenir des projets au-delà du simple financement ou de l’appui logistique, en accompagnant les porteurs de projets dans la réalisation des mesures d’impact. Nous avons en effet intégré l'évaluation et la mesure d’impact dans nos process car elles facilitent la prise de décision. La fiche d'identification des besoins que nous soumettons au porteurs de projets contient les indicateurs permettant de disposer d'éléments pour mesurer l'atteinte des objectifs.

De plus, comme évoqué précédemment, dans le cadre de la convention de partenariat que nous concluons avec chaque porteur de projet, nous avons mis en place une grille d’évaluation simple : elle propose des critères de mesure quantitatifs et éventuellement qualitatifs. Nos partenaires s’engagent également à nous fournir 2 rapports (intermédiaire et final) qui servent de base à l’évaluation.

Toutefois, nous ne l’exigeons pas dans tous les projets que nous finançons, car nous comprenons que la démarche peut être assez complexe pour certains projets. Nous évitons de tomber dans le piège de certains effets "pervers" et d’une mesure d’impact restrictive et trop sélective. Le risque serait de ne porter notre attention que sur les actions faciles à évaluer afin de générer un impact positif à tout prix, en passant ainsi à côté d’autres initiatives peut-être plus difficiles à évaluer mais tout aussi importantes et innovantes.

AE : Avez vous le sentiment, au fil des années, que le secteur de l’éducation et de la formation progresse en Afrique ?

Manying Garandeau : Après plus d’une décennie focalisée sur l’accès à la scolarisation primaire universelle, conformément aux objectifs du Millénaire pour le développement, un tournant s’est progressivement opéré ces dernières années et a porté la réflexion internationale sur une meilleure prise en compte des enjeux de qualité et d’équité dans le système éducatif. On parle aujourd'hui d'éducation de qualité, il faut entendre une éducation qui, non seulement met en place des conditions favorables à l’apprentissage du primaire au lycée, mais qui se soucie également de la formation des enseignants et du développement harmonieux de l’enfant.

Par ailleurs, la mobilisation des différents acteurs en Afrique – États, société civile, communauté internationale, organisations non gouvernementales et secteur privé - ont permis une augmentation plus ou moins importante des financements alloués à ce secteur dans certains pays. Cette augmentation a permis des réformes structurelles telles que la suppression des frais de scolarité dans des pays comme le Bénin, le Burundi, le Mozambique, l’Ouganda ou encore la Tanzanie. La réduction des coûts de l’éducation pour les parents a souvent joué un rôle important pour favoriser l’accès au cycle primaire.

De plus, des réformes de la politique enseignante dans certains pays (statut, rémunération et niveau de recrutement) ont été mises en œuvre pour permettre un accroissement significatif du nombre d’enseignants, condition de l’accès à l’éducation pour tous. Sans compter que, dans un certain nombre de pays toutefois, les communautés villageoises restent mobilisées pour recruter et rémunérer des maîtres en l’absence d’enseignants mis à disposition par l’État.

Pour moi, tous ces éléments constituent la preuve que le secteur de l'éducation et de la formation progresse continuellement en Afrique, même si des inégalités fortes demeurent encore d’un État à l’autre, entre filles et garçons, entre zones urbaines et rurales et dans l’accès et la poursuite des études dans le cycle secondaire.

AE : L’Afrique connaît un développement fulgurant des écoles privées, ce qui pourrait  induire un accroissement des inégalités. Comment inscrivez vous votre action dans ce contexte ?

Manying Garandeau : En effet, le paysage éducatif a fortement changé ces dernières décennies en Afrique. Les écoles publiques dans de nombreux pays semblent ne pas satisfaire la demande, tant en termes de quantité que de qualité, ce qui pourrait expliquer la montée du secteur privé.

Plusieurs explications sont avancées ci et là pour expliquer l'essor de ces écoles privées. D'une part, l'insuffisance de l'offre publique et, d'autre part l'inadaptation de ces écoles face à la demande. Les parents, déçus par la qualité des institutions publiques (faiblesses de l’enseignement public avec des classes surchargées où les enfants n’acquièrent pas les compétences de base), choisiraient alors d'inscrire ceux-ci dans des écoles privées en espérant qu'ils sortiront du système scolaire avec davantage de compétences et de connaissances.

Si théoriquement, le développement des écoles privées pourrait permettre de pallier certaines déficiences du secteur public, il n'en demeure pas moins que dans de nombreux pays, notamment en Afrique subsaharienne, les écoles privées sont encore réservées à une élite, sans compter la prolifération d’écoles non agrées et non approuvées qui mettent en péril l’éducation. Sans politique adaptée, cette situation se traduira dans les prochaines décennies par un accroissement des inégalités, car certaines d'entre elles profitent quelquefois du faible contrôle de l’Etat, notamment en ce qui concerne la tarification qui souffre en général d’un grand vide juridique. Il est donc essentiel que les politiques publiques cherchent à jouer sur la complémentarité entre le secteur privé et le secteur publique afin d'assurer une Education Pour Tous de qualité.

Pour ce qui nous concerne, la Fondation a une fonction d'intérêt général et apporte une contribution à la société. Elle ne peut donc pas se substituer au pouvoir public, mais plutôt mettre en place des projets visant à le soutenir. De nombreux acteurs sont impliqués pour résoudre les problèmes auxquels la communauté peut être confrontée. C’est la manière dont chacun va articuler son action, notamment par rapport à ce qui ne relève pas de sa compétence propre qui peut poser problème. Les pouvoirs publics, les ONG, les entreprises ont tous un domaine d’action spécifique, mais les uns ne peuvent intervenir de manière totalement indépendante des autres. Nous sommes au contraire appelés à travailler de façon conjointe, voire parfois à créer des synergies. Les pouvoirs publics l'ont compris et ont développé plusieurs dispositifs encourageant entreprises et associations à contracter des partenariats fructueux et mis en place des dispositions destinées à inciter les entreprises à développer le mécénat dans le respect des lois en la matière. Le dispositif de réduction d'impôt en est un exemple concret.

AE : Parmi toutes les initiatives que vous avez financées, quelle est celle dont vous êtes la plus fière ?

Manying Garandeau : Je serai tentée de répondre "toutes". Notre fierté, nous la retirons des projets qui nous valent de ressentir le bonheur dans les yeux des communautés qui bénéficient de notre soutien. Je vous assure, et croyez moi, quand vous voyez la joie dans les yeux d'un enfant qui reçoit un kit scolaire et qui va aller à l'école pour la première fois de sa vie, ou de cet étudiant qui obtient une bourse d'études qui lui donne la possibilité de d'étudier dans un établissement d'excellence, alors même que ses parents n'ont pas les moyens financiers nécessaires, le regard heureux de cet autre enfant qui n'aura plus à parcourir 20 km à pied pour se rendre à l'école parce qu'il en a maintenant une dans son village, de ce cet élève qui est heureux parce qu'il dispose à présent d'une bibliothèque équipée dans son lycée... votre appréciation de la fierté change!

Propos receuillis par Dominique Flaux

Bio express

Secrétaire Exécutif de la Fondation BGFIBank depuis janvier 2013, Manying Garandeau a intégré le Groupe BGFIBank en février 2010 où elle a successivement occupé les postes de Chargée de communication à BGFIBank Gabon, Responsable Communication et Marque à BGFI Holding Corporation, poste qu’elle a occupé jusqu'en 2015, cumulativement à ses fonctions de Secrétaires Exécutif de la Fondation. Titulaire d'un Master 2 en Solidarité et Actions Internationales, obtenu en 2003 à l'Institut Catholique de Paris, elle a également exercé au sein du Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) au Gabon, où elle a acquis des compétences d’administration internationale, de recherche de financement, de gestion de projet, de plaidoyer, de communication stratégique et de relations internationales, le tout fondé sur un solide socle éthique. Manying Garandeau est par ailleurs membre du réseau des étudiants et anciens étudiants de l'Institut Catholique de Paris "ICP Alumni".

 


 
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