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Tribune

La question du franc CFA et la monnaie binaire (nationale) !

Par Chrétien Tabetsing, économiste et informaticien Par Chrétien Tabetsing, économiste et informaticien
  • vendredi, 20 juin 2014 07:55

Dans le cadre de la construction d'une monnaie africaine au sein de l'Union africaine, le fait que quinze pays africains utilisent une monnaie unique et commune pourrait être une chance pour les zones concernées et à terme pour l'Afrique éventuellement, à condition que certains préalables soient respectés.

Si le Cameroun doit continuer à affirmer son appartenance à la zone CFA, la condition qu’il devrait dès à présent imposer est que la Banque des États d’Afrique Centrale (BEAC) qui est l’agent opérationnel de la politique monétaire en Afrique Centrale, définisse et conduise de manière indépendante, libre et autonome la politique monétaire commune. C’est-à-dire que la monnaie frappée par la Banque centrale ne doit plus bénéficier de la garantie française et que les Français n’ont plus de raison de faire partie du Conseil d’administration.

En effet, il faut ici reconnaître que depuis les indépendances, aucun dirigeant des pays sous influence française, n’a eu le courage d’affronter le problème structurel du franc CFA. Nous avons dans deux zones régionales africaines (Ouest et Centre) une monnaie unique sans gouvernement unique. Dans la zone CEMAC, le franc CFA doit faire face à six gouvernements avec six politiques économiques différentes et plusieurs marchés d’obligations. Or, nous avons besoin d’un pilier économique et politique pour prendre le contrôle et renforcer notre monnaie unique et commune, et par conséquent prendre notre destin en main.

Rappel:
La France ayant subi le nazisme monétaire, à elle appliquée par l’Allemagne, a bien retenu la leçon. Alors dans ses élans d’assujettissement des autres civilisations, elle a créé le fameux franc Cfa (entendez franc des colonies françaises d’Afrique mais qui deviendra franc de la communauté financière africaine après les indépendances pour l’Afrique de l’ouest et franc de la coopération financière pour l’Afrique centrale) le 26 décembre 1945 par un décret signé par René Pleven publié au journal officiel de France selon l’article
3 du décret n°45-0136.

Une date funeste qui marque le destin scellé de plusieurs générations d’Africains. Après maintes réclamations du Cameroun et de bien d’autres pays d’Afrique francophone, la France décide donc de l’affranchir le 1er janvier 1960 mais à condition de signer un pacte, dans lequel on retrouve, entre autres, la priorité de la France comme premier exploitant des matières premières et garant de l’émission de la monnaie. Rappelons néanmoins à toute fin utile que, le franc CFA est fabriqué à Chamalières, une bourgade située dans la région de Clermont-Ferrand en France. L’incidence, de ce fait, est que c’est la France qui décide de la quantité d’argent qu’on injecte dans le circuit économique de ses ex colonies.

Le franc CFA comme monnaie de servitude !
Par définition, la banque centrale est une administration publique qui a pour mission de gérer le monopole monétaire de l’Etat. Parmi ses fonctions, on retrouve entre autres, l’émission de la monnaie et la gestion des réserves en devises et en or. La France dans son discours fallacieux, affirme qu’elle soutient notre monnaie le franc CFA tout simplement parce que, vu sa position de « pays riche », elle garantira sa convertibilité ; ainsi le fameux franc CFA aura une crédibilité. On peut se référer au journal officiel de France, n°3 du 15 avril 1970, p 186 alinéa 5 où il est dit « 
La coopération monétaire doit permettre aux pays d’outre mer d’avancer plus vite qu’ils ne pourraient le faire seuls ».
Il se trouve donc que la BEAC gère le franc CFA, mais comme le disait l’ancien ministre des finances et ancien président de l’assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Mamadou Koulibaly : « 
Bien que la gestion de cette monnaie ait été confiée à des banques centrales communes, ces banques n’ont d’africain que le nom. En réalité, elles n’ont aucun pouvoir et ne sont rien de plus que de gigantesques institutions bureaucratiques qui ne décident pas des politiques monétaires. Elles sont là pour faire croire aux pays de la zone franc qu’ils sont maîtres de leur destinée ».
En parcourant de fond en comble, l’œuvre du Pr Nicolas Agbohou intitulée « 
le Franc Cfa et l’euro contre l’Afrique », on découvre bien les conséquences négatives liées à l’utilisation de cette monnaie:

1) le principe de libre convertibilité : cela signifie que le franc Cfa est convertible. Or il se trouve qu’on ne peut changer cette monnaie en Europe, en Amérique, en Asie ou en Océanie. Celui qui a le malheur d’aller en Occident avec cette monnaie en poche ne pourra jamais le changer ou l’utiliser là-bas. Par ailleurs, le franc Cfa de la BEAC ne peut s’utiliser en Afrique de l’Ouest qui pourtant utilise aussi le franc Cfa mais qui est « émis » par la BCEAO. Pour quelqu’un qui se rend en Afrique de l’Ouest (Côte d’Ivoire, Sénégal…) avec 1000 FCFA (BEAC), il lui sera remis là-bas 950 FCFA (BCEAO) (nous vous laissons le soin de trouver par vous même l’erreur dans l’équation 1000 Fcfa=950 Fcfa !)

2) la fixité de parité entre le FCfa et le franc français (devenu Euro): cela voudrait simplement dire que le taux de change reste fixe entre les 2 devises (1euro= 655,95Fcfa). Avec ce principe on nous fait croire que notre monnaie est « forte ».

Soulignons quelques faits et prenez par vous-même le soin de comparer le développement socio-économique de ces différents pays (ayant une monnaie « faible ») avec celui du Cameroun : 1 euro= 26855 dong (Vietnam : 2ème exportateur de riz) ; 1euro= 12000 roupie (Indonésie) ; 1euro= 1500 won (Corée du sud) ; 1euro= 14500 Rial (Iran)…la liste est vraiment longue et le constat est désolant.

3) les comptes d’opération : historiquement parlant, la France exige une contrepartie pour que le taux de parité entre les 2 monnaies reste fixe. De 1945 à 1973, la France exigeait de ses ex-colonies qu’elles versent au Trésor français, la totalité des revenus de leurs exportations. Puis de 1973 à 2005, elle diminua l’enveloppe et réclama 65%, ainsi les ex-colonies pouvaient repartir avec 35% de leurs ventes à l’extérieur. Depuis 2005, la France réclame 50% des ventes à l’exportation de ses ex-colonies affiliées à la zone franc.

La fuite des capitaux provenant de notre commerce extérieur et les devises qui en sont issues, continuent de remplir le trésor français. A chaque fois que nous commerçons avec les USA, la Grande Bretagne… théoriquement, la moitié des devises récoltées restent en France et nous savons tous quelles en sont les conséquences. Plus grave encore, malgré ce pacte qui va en notre défaveur, la BEAC se permet de verser 90% au lieu de 50% comme exigé dans le pacte.

Cette triste révélation vient de Christine Lagarde (actuelle directrice du FMI et ex ministre de l’économie en France) à l’approche du sommet de la zone franc au Tchad en avril 2010.


4) selon l’article 29 des statuts de la BEAC, on a 14 administrateurs à raison de 2 administrateurs par pays (12 administrateurs (6 pays CEMAC) + 2 administrateurs français). Rappelons que ces administrateurs français ont un droit de veto.

En outre, le franc CFA crée en 1945, dans un contexte particulier, avait aussi, pour le colon français, une justification de sa politique envers ses colonies. En effet, le colon détenait ou contrôlait au moins 70% de l'économie de chaque pays francophone anciennement colonie. C'est d'ailleurs cette relation qui justifiait le lien franc CFA et trésor français et même les accords de défense secrets entre la France et ces pays anciennement colonies d'Afrique. Car, qui contrôle la monnaie, l’armée et la police, contrôle la nation. La France restait ainsi le seul maître du jeu politique et économique et pouvait faire et défaire les gouvernements à sa guise.

Aujourd'hui, dans le cadre de la mondialisation et de la complexification des économies avec les pouvoirs politiques et économiques totalement imbriqués, le lien entre le franc CFA et le trésor français ne se justifie plus.Les quinze pays des zones CFA (Ouest et Centre) sont de plus en plus impliqués dans la mondialisation et leurs espaces économiques sont de plus en plus prisés par les autres puissances et particulièrement les puissances émergentes comme la Chine, l'Inde, le Brésil, Afrique du Sud ou autres.

Donc, il faut rompre ce lien Zone CFA – Trésor français qui infantilise et déresponsabilise les gouvernements d'Afrique francophone. En d’autres termes, il ne doit plus avoir de lien entre cette zone CFA et le trésor français. Car « La monnaie n’est pas un sujet technique, mais politique qui touche à la souveraineté et à l’indépendance des nations » - (E. Balladur, ancien Premier ministre français, Journal le Monde du 09 février 1990).

Face à la mondialisation des économies et à ses effets pervers (immigration et chômage...), face à l’échec patent des politiques de développement dans cette zone CFA, compte tenu du fait que la question de la monnaie est indissociable de la question de la démocratie, de l’indépendance et d’un État de droit, il nous paraît urgent que la France et les pays d’Afrique de la zone CFA se retrouvent autour d’une table, sans esprit de revanche, pour une remise à plat de la politique de coopération monétaire afin que les États africains de la zone se responsabilisent, pour une autonomie et une indépendance monétaires progressives.

D'une manière ou d’une autre, la rupture est inéluctable et les Africains francophones doivent accélérer le mouvement pour maîtriser leur développement. C'est aux Africains de prendre leur destin en main, et sans revanche, mais pour l'intérêt des populations qui subissent toutes les crises mondiales.

Nous pensons qu’il est possible de garder de très bonnes et solides relations entre la France et les pays d’Afrique francophone (anciennement colonies françaises...) en dehors de toute aliénation monétaire qui créé une ambiguïté suspecte et entretient une incompréhension totale entre le peuple français et les peuples africains, au demeurant obligés de s’entendre car personne ne peut refaire l’histoire.

Certains pays ont choisi, lors de l'indépendance ou après, de quitter la zone franc coloniale : Algérie, Maroc, Tunisie, Mauritanie, Madagascar… Ces pays continuent d’entretenir de très bonnes relations avec la France dans tous les domaines. L’argent doit être émis par chaque nation ou par les banques centrales de chaque sous région (BEAC, BCAO…), et être un fidèle reflet des réalités physiques: l’argent doit être émis selon la production, et retourner à sa source (la banque centrale de la nation ou de la sous région ) selon la consommation, pour qu’il y ait toujours un équilibre constant entre l’argent et la production (autant d’argent que de produits, ni plus ni moins), pour empêcher toute inflation des prix ou l’augmentation du taux de chômage.

De ce point de vue, les Africains doivent pouvoir posséder et maîtriser leur propre développement et leur destin car personne ne pourra le faire à leur place. S’ils peuvent le faire par groupe, ce n’est que mieux. Il suffit d'avoir un peu de courage politique.

Certes, la zone CFA en Afrique ne repose pas sur des fondements solides. Mais, il est indispensable d’avoir non seulement un marché unique, mais aussi un mécanisme qui renforce la zone au lieu de l’affaiblir. Il s’agit d’un mécanisme capable de renforcer la discipline des différents pays et d’imposer la solidarité entre les pays de la « Confédération monétaire (?) ». Plus de discipline pour plus de solidarité.

Par ailleurs, il ne faut pas oublier que, l'arrivée des pays émergents comme la Chine, l'Inde, etc, a, contrairement à la décennie 90 (plans d'ajustement structurels, fermeture des grandes banques, etc), valorisé les actifs des entreprises françaises, ce qui pourrait être un argument pour éviter le dumping monétaire et donner des gages de bonne gestion de la future zone monétaire indépendante et autonome.

Grâce à ses atouts, les pays de la zone CFA doivent accepter d’être autonomes, supporter le poids de leur développement, même lorsqu’il est techniquement limité et pauvre. Ils doivent posséder tous les instruments pour se donner les moyens d’aboutir à leurs fins. Car, contrairement à ce qu’en disent les responsables français, ce n’est ni à Abidjan, ni à Yaoundé que se décide la politique monétaire des pays de la zone franc, mais bien à Paris, à la Banque de France et au Trésor Français. Il faut que cela s'arrête et que les dirigeants des pays concernés s'assagissent et deviennent totalement responsables de leurs politiques économiques et financières. Pour mémoire, nous devons rappeler qu’en France lors du référendum sur le traité de Maastricht, l’enjeu fondamental du “oui” ou du “non” tournait autour de la monnaie qui est l’outil fondamental sans lequel aucun État ne peut prétendre maîtriser une quelconque politique économique et financière.

Garder les zones CFA pour préparer la future monnaie africaine !

En attendant cette réforme au niveau interne de certains pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, nous devons réfléchir à la modernisation de la zone CFA (pourquoi pas une autre dénomination ?) et son élargissement dans le cadre prévisible de la mise en place d’un Fonds monétaire africain (FMA) et d’un Système monétaire africain (SMA) avec des banques centrales réellement autonomes ou indépendantes, intégrant leur responsabilité en tant qu’acteur social, rejetant la politique du tout libéral ou tout financier.Et d’autre part, la France est un partenaire majeur avec lequel l’Afrique doit pouvoir compter en sauvegardant ses intérêts.

Pour mémoire, la Chine, deuxième puissance économique du monde, a un compte d'opérations auprès des autorités monétaires américaines et européennes pour assurer ses transactions en dollars ou en euros. Sauf que, les autorités politiques et monétaires chinoises sont indépendantes et autonomes et elles décident seules de la stratégie et l'imposent aux autres en fonction des intérêts de leur pays. La Chine a sa propre monnaie, le Yuan qui n’est pas convertible et n’a pas de parité fixe.

Une monnaie binaire camerounaise, pourquoi pas ?

En effet, face à la crise mondiale, face à la globalisation des économies qui favorise les plus forts au détriment des plus faibles, donc les plus pauvres, nous devons être imaginatifs et avoir l’humilité de regarder en face nos insuffisances et même nos erreurs.

Le Cameroun, en particulier pour engager son développement, doit d’abord compter sur ses forces pour faire face à la mondialisation et à la crise.

La mise en place, en lien avec un « CFA ?» régional, autonome et indépendant, d’une monnaie nationale (locale) ou binaire pourrait être une solution pour encadrer son développement comme le préconise notre compatriote statisticien économiste Dieudonné Essomba. Dans notre compréhension il s’agira, d’une monnaie nationale échangeable uniquement contre le CFA régional. Une monnaie qui n’est utilisable que sur le territoire national. Cette monnaie permet d’acheter uniquement les produits locaux ou fabriquer localement pour booster la consommation locale et par conséquent d’augmenter la production des biens locaux. Elle permet aussi d’éviter les grands délestages de nos ressources naturelles qui se font à ciel ouvert et de manière grossière.

Il s’agira aussi d’une monnaie non capitalisable car elle ne peut pas être utilisée dans les opérations de spéculation puisqu’elle perdra la totalité de sa valeur au bout d’une période à définir par les autorités monétaires gouvernementales.

Ainsi, la monnaie binaire ou nationale tourne à l’intérieur du pays et crée de la valeur.

Quels sont les avantages par rapport au franc CFA régional ?

Un de ses premiers avantages pourrait être son taux de change fluctuant par rapport à la situation économique. Par exemple 1 FCFA = 1000, 1500, …5000 francs camerounais…

Comment cela pourrait-elle fonctionner ?

La monnaie binaire ou locale fonctionnerait uniquement à travers une banque centrale nationale, les microfinances et les bureaux de change agréés.

Son utilité ?

La monnaie binaire ou locale sera une monnaie complémentaire au CFA régional (locale) qui favorise le développement local et augmente le pouvoir d’achat des Camerounais. Pour nous, il devrait s’agir d’une monnaie fondante, c’est-à-dire qu’elle perd de sa valeur au fur et à mesure du temps. Ceci pour éviter la spéculation.

Où pourrait-on trouver la monnaie binaire ou locale ?

Dans toutes les microfinances ou bureaux de change agrées qui serviront de comptoir de change entre la monnaie binaire et le franc CFA.

En conclusion, pour inciter à l’utilisation de la monnaie nationale, on pourrait mettre en place une valorisation par tranche de dizaine de milliers de franc CFA.

Chrétien Tabetsing est économiste et informaticien de formation (Université des Sciences Paul Sabatier et des Sciences Sociales de
Toulouse). Il est titulaire d'un Mastère en Sciences des Systèmes d'Informations Automatisées de l'Ecole Supérieure de Commerce de
Toulouse. Il dirige aujourd'hui un Bureau de Change et de Conseil en Finances àYaoundé au Cameroun.

Par Chrétien Tabetsing, économiste et informaticien

 
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