Au Mozambique, la Banque mondiale (BM) vient d’annoncer l’octroi d’un financement de 90 millions de $ au secteur agricole. Cette somme ira à des projets d’irrigation dans le se centre du pays, a indiqué Rádio Moçambique.
En tout, 11 régions reparties dans les provinces de Manica, Sofala et Zambézia, qui sont les principales concernées par cet appui de la BM, qui durera jusqu’en 2022, pourront ainsi mitiger l’impact de la sécheresse. Selon Leonardo Lucas, qui coordonne le projet intégré d’irrigation durable de la province de Manica, ces régions devraient bien vite enregistrer une hausse de leur production agricole ainsi qu’une amélioration de leur productivité.
En fin d’année dernière, la BM s’était déjà illustrée au Mozambique en allouant 50 millions de $ de à la réforme du secteur forestier du pays.
Aaron Akinocho
L’agriculture pour lutter contre l’immigration clandestine. C’est le pari qu’a pris l’Union Européenne (UE) qui a décidé d’injecter plus de 20 millions d’euros dans le secteur agricole de la région sahélienne. Cette action s’inscrit dans le cadre du « Fonds fiduciaire d'urgence pour l'Afrique en faveur de la stabilité et de la lutte contre les causes profondes de la migration irrégulière et du phénomène des personnes déplacées en Afrique ».
Au nombre des pays bénéficiaires, le Mali se taille la part du lion avec un financement de 13,5 millions d’euros pour sa filière anacarde. Il s’agira d’améliorer toute la chaîne de valeur de la noix. L’initiative devrait toucher quelque 80 000 personnes. Le Sénégal, lui, bénéficiera de deux projets. Le premier, d’un montant de 1,1 million d’euros participera à l’amélioration de la sécurité alimentaire en renforçant "l'accès, la disponibilité et la diversité des aliments en milieu rural dans la région de Matam tout en développant les connaissances et les bonnes pratiques nutritionnelles des populations et des acteurs de la zone.", indique Commodafrica.
Le second projet ira en faveur de la Casamance où les populations qui ont été touchées par le conflit qui s’y est déroulé pour assurer «la couverture des besoins de base des plus vulnérables à travers des activités génératrices de revenus, comme par exemple la diversification et l'amélioration de la production agricole»
Aaron Akinocho
2016 verra le ministre français de l’agriculture, Stéphane Le Foll, se rendre en Afrique pour s’entretenir avec Macky Sall qui préside le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), à propos de l’initiative «4 pour 1000».
Lancée par la France à l’occasion de la la COP 21, cette opération vise à augmenter de 0,4% la teneur en carbone des sols. Ce qui devrait permettre de compenser l’évolution de la quantité de gaz carbonique dans l’atmosphère.
De façon concrète, il s’agira de promouvoir des techniques comme l’usage de paillis pour recouvrir le sol, l’utilisation du compost ou du fumier. Cependant, souligne Hervé Saint Macary, du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD), le recours aux engrais chimiques reste toujours une possibilité. «La plupart des propositions se rapprochent de l’agroécologie. Mais, on ne peut pas se cacher que capter du carbone et le mettre dans la matière organique, cela demande aussi d’autres éléments : de l’eau, un peu d’azote, de phosphore. On ne peut pas s’interdire totalement l’engrais azoté ou phosphaté, s’ils sont mis de manière raisonnable pour ne pas conduire à des dérèglements massifs des cycles géochimiques. Sur certaines terres, il ne pousse plus rien et si l’on veut redémarrer la machine, il faudra remettre à certains endroits un peu de produits chimiques.»
Si les ambitions affichées semblent louables, elles ne suffisent pas à désarmer la méfiance de certaines organisations non gouvernementales (ONG) telles que CCFD-Terre Solidaire dont l’une des dirigeantes, Maureen Jorand, confie à SciDev.net : «Quel cadre, quels critères pour ce "4 pour 1000" ? Sur le modèle de la Global alliance for climate smart agriculture que nous combattons, l’initiative "4 pour 1000" parle de changer les pratiques culturales ; mais se garde de préciser ses intentions. On assiste jusqu'ici à une opération de communication qui vise l'échelon planétaire».
Mais en dépit de ces soupçons, Hervé Saint Macary tient à souligner que «l’initiative française est originale parce qu’elle permet de rappeler à tout le monde que les sols agricoles, que l’on a beaucoup négligés, sont à la fois un support indispensable pour l’agriculture et une partie de la solution aux questions du changement climatique.»
Sur un continent qui perd annuellement 68 milliards de $ du fait de la dégradation des sols, «4 pour 1000», qui sera financé par des structures comme le Fonds vert ou le Fonds pour la lutte contre la désertification, pourrait apparaître comme une véritable solution.
Aaron Akinocho
La Banque mondiale vient d’octroyer un financement de 50 millions de $ au Mozambique afin de soutenir la réforme du secteur forestier de ce pays. L’accord a été signé à Paris par le ministre des terres, des forêts et du développement rural du Mozambique, Celso Correia, et John Roome qui dirige l’office en charge du changement climatique à la Banque mondiale.
La réforme du secteur forestier mozambicain a un coût évalué à 85 millions de $ et entrera en vigueur dès l’année prochaine. Elle a pour but d’inverser une tendance caractérisée par une déforestation excessive entraînant la détérioration de l’environnement national et un bénéfice très faible pour le gouvernement et les communautés locales.
Au nombre des points saillants de cette réforme on retiendra l’obligation pour les entreprises exploitant les forêts mozambicaines de mettre en œuvre des programmes de reforestation. L’augmentation du nombre de critères à remplir pour obtenir une licence d’exploitation et la suspension pour toute entreprise ne transformant pas les grumes. Cette dernière mesure vise à contraindre les exploitants à créer des unités de transformation locale.
Le Mozambique qui a un taux de déforestation annuel de 0,58% vise à faire passer ce chiffre à 0,2%. Le pays qui perd annuellement 219 000 hectares dispose d’un couvert forestier occupant 51% de sa superficie totale (environ 800 000 km2) rapporte Macauhub.
Aaron Akinocho
La coopération suisse vient d’octroyer un financement de 1,6 milliard de francs Cfa au Burkina Faso. Cette somme permettra au pays de se doter d’intrants agricoles de bonne qualité à des coûts raisonnable.
Ce financement s’inscrit dans le cadre du volet ‘intrants’ du Programme d’appui à la modernisation des exploitations agropastorales familiales (PAMEFA). Ledit programme s’étendra sur trois ans. Selon le ministre burkinabè de l’agriculture François Lompo (photo), l’initiative «vient compléter les efforts consentis par l’Etat pour rendre disponibles les intrants agricoles et créer un secteur privé dynamique en mesure de répondre aux attentes du monde rural».
L’APA indique que la mise en œuvre du PAMEFA incombera à la branche burkinabè du Centre international pour le développement des engrais (IFDC), qui sera assisté de l’Association des grossistes et détaillants d’intrants agricoles (AGRODIA) et la Coopérative de commercialisation des intrants et du matériel agricole (COCIMA).
Aaron Akinocho
L’Ethiopie enregistre actuellement sa pire sécheresse sur les trente dernières années. Selon l’organisation des nations unies (ONU), cet aléa climatique serait lié au phénomène El Nino qui aurait réduit le niveau des pluies d’été qui représentent 80 à 85% de la pluviométrie du pays.
L’organisation, qui veut attirer l’attention de la communauté internationale sur les risques inhérents à la situation en cours a indiqué que les donateurs réagissent plutôt bien à ses demandes de financements pour prévenir le mal. Cependant, indique-t-elle, ces dons restent encore insuffisants par rapport aux besoins que nécessite une réponse efficace au problème. De son côté, le gouvernement a invité les donateurs et les différentes organisations luttant contre la sécheresse à mettre en place un dispositif d’approvisionnement alimentaire efficace durant les prochains mois.
Second pays le plus peuplé d’Afrique derrière le Nigéria, l’Ethiopie, qui connaît actuellement un miracle économique, avait marqué le monde en 1985 en raison de la terrible famine qu’a vécu le pays en 1984-1985.
Aaron Akinocho
L’union européenne (UE) vient d’octroyer un don de 42,575 milliards de francs Cfa au Sénégal. Sur ce financement 39,3 milliards de francs iront au plan Sénégal émergent (PSE).
«A travers cet appui, l’UE souhaite contribuer à la sécurité alimentaire améliorer les performances d’une agriculture compétitive, diversifiée et durable tel que déclinée par le PSE» a affirmé Joaquin Gonzalez-Duray (photo), chef de la mission de l’UE au Sénégal.
L’officiel a aussi indiqué que ce don s’échelonnera sur trois ans et sera octroyé au gouvernement sénégalais en fonction de l’évolution du programme d’accélération de la cadence de l’agriculture sénégalaise (PRACAS).
Pour rappel, l’un des défis de ce programme est l’atteinte de l’autosuffisance rizicole du pays à l’horizon 2017.
Aaron Akinocho
La situation alimentaire du Bénin préoccupe le gouvernement japonais qui a décidé d’apporter son soutien à Porto-Novo en lui allouant deux milliards de francs Cfa d’aide alimentaire.
Selon l’ambassade du pays du soleil levant au Bénin, Tokyo espère par ce geste aider le pays à combler le déficit alimentaire qu’il connait actuellement. Cet acte, le dernier d’une longue série de largesses du Japon à l’égard du Bénin, intervient alors que 972 000 personnes, soit 12% des ménages du pays sont en situation d’insécurité alimentaire.
L’APA qui cite l’Analyse globale de la vulnérabilité, de la sécurité alimentaire et de la nutrition (AGVSAN), poursuit en indiquant que le nombre de personnes qui courent le risque de se retrouver dans cette situation est de 1 048 000, soit 13% des ménages du pays. Ce qui porte à environ 25% de la population totale, la proportion des Béninois souffrant d’insécurité alimentaire.
Pour rappel, le Bénin dispose de plus de 6 millions d’hectares de superficies arables, mais celles-ci sont faiblement exploitées.
Aaron Akinocho
Bamako a connu le lundi dernier le lancement du Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS). L’initiative, qui bénéficie d’un financement de 30 millions de $ de la part de la Banque mondiale concernera six pays sahéliens à savoir : le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad.
Selon le Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) qui se confiait à l’APA, le PRAPS permettra d’ «améliorer l’accès à des moyens et services de production essentiels et aux marchés pour les pasteurs et agropasteurs dans des zones transfrontalières sélectionnées et le long des axes de transhumance dans les six pays du Sahel, et d’améliorer la capacité de ces pays à répondre à temps et de façon efficace en cas de crises pastorales ou d’urgence».
Prévu pour s’étendre jusqu’en 2021, le PRAPS est l’une retombées concrètes de la déclaration de Nouakchott sur l’agropastoralisme qui date de 2013.
Aaron Akinocho
Pour contrer les effets d’El Nino sur la sécurité alimentaire des ménages les plus pauvres d’Afrique, la Croix Rouge recherché un financement de 8,2 millions de $. Cet argent permettra d’aider plus de 200 000 personnes à travers six pays d’Afrique subsaharienne à savoir la Gambie, la Mauritanie, la Namibie, le Sénégal et le Zimbabwe. Il s’agira de mettre en place une aide alimentaire d’urgence et des projets susceptibles d’améliorer la résilience des populations.
Dans un communiqué, l’organisation internationale a rappelé qu’environ 60 millions de personnes n’auront pas assez de nourriture à travers le monde en raison des inondations, des sécheresses et des pluies irrégulières consécutives au phénomène El Nino. «Plusieurs familles survivent déjà grâce à un repas composé de feuilles et sans grande valeur nutritive tandis que d’autres restent des jours sans manger à cause de la pluviométrie erratique» a indiqué Miriam Grove, directrice des opérations de la Croix Rouge.
Phénomène lié au réchauffement de l’océan Pacifique, El Nino cause des inondations en Afrique équatoriale et la sécheresse en Afrique australe et au Sahel. Le niveau d’El Nino cette année sera le plus haut qui ait été connu depuis que la science a commencé à enregistrer des statistiques relatives au phénomène.
Aaron Akinocho
Le Burkina Faso irriguera 1027 hectares de superficies arables grâce à un financement de 4,3 milliards de francs Cfa, octroyé par la Banque mondiale. Cet investissement constitue un pan du Programme d’appui aux filières agro-sylvo-pastorales (PAFASP) souligne l’APA.
Ce programme, qui vise l’accroissement de la compétitivité de certaines filières agricoles dans le pays, s’étendra désormais à tout le pays des hommes intègres grâce à une extension de son financement. En effet, en avril dernier, l’institution de Bretton Woods a décidé d’allouer 25 milliards de francs Cfa à ce programme qui cible des filières comme l’oignon, la mangue ou encore l’élevage.
Le PAFASP qui a été lancé en 2007 vient booster la production agricole d’un pays dont 40% du PIB provient de l’agriculture.
Aaron Akinocho
La France vient d’apporter son soutien au développement agricole en Côte d’Ivoire par l’octroi d’un financement de 17 milliards de francs Cfa qui permettra la relance des filières agricoles. L’investissement, qui s’inscrit dans le cadre du Contrat de désendettement et de développement (C2d) permettra à la nation éburnéenne d’engager des réformes dans les domaines du foncier et des filières vivrières.
Ainsi, grâce à un budget de 7,5 milliards de francs Cfa, la Côte d’Ivoire pourra mettre en œuvre sa loi sur le foncier rural et délimiter 1210 territoires de village. Le pays pourra en outre délivrer des certificats fonciers pour des terres dont la superficie rurale est évaluée à 70 000 hectares. Il pourra également enregistrer des baux agricoles dans 15 départements, indique le quotidien ivoirien Le Sursaut.
Les filières vivrières, elles, bénéficieront de 6,8 milliards francs Cfa. Cette somme profitera à la culture des légumes, du maïs et du soja ainsi qu’à la pisciculture et l’élevage porcin. Le reste du financement ira à l’appui institutionnel et à la coordination du projet. S’exprimant sur le projet, le ministre ivoirien de l’agriculture, Mamadou Coulibaly Sangafowa (photo) a exprimé sa satisfaction quant à l’apport de la France, qui, dit-il, aidera à combattre la cherté de la vie dans le pays.
Aaron Akinocho
Dans quelques jours, le ministère allemand du Développement et de la Coopération économique (BMZ) inaugurera l’ouverture de 13 centres d’innovation verte dont la majeure partie sera concentrée en Afrique.
Ces centres serviront à la formation des petits producteurs agricoles du continent qui seront initiés à l’usage de techniques de culture efficaces, de pesticides ciblés et de machines modernes, nous apprend le site internet Euractiv.
«L'Afrique peut devenir auto-suffisante. Et l'Allemagne veut aider le continent », a déclaré Gerd Müller (photo), le numéro un de la BMZ. Pour réaliser cette ambition, le gouvernement fédéral injectera 80 millions d’euros dans ces 13 centres durant les deux prochaines années. Il faut souligner que la construction de ces centres s’inscrit dans la ligne d’action de l’initiative «Un monde sans faim» portée par la BMZ. Le projet bénéficie du soutien de grandes entreprises germaniques comme Bayer CropScience et Claas.
Le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Ghana, le Kenya, le Malawi, le Mali, le Nigéria, le Togo, la Tunisie et la Zambie sont les pays africains qui accueilleront ces centres.
Aaron Akinocho
Le Programme mondial pour l’agriculture et la sécurité alimentaire (GAFSP), le Fonds africain de développement et le gouvernement libérien viennent de lancer un programme en faveur du renforcement de la sécurité alimentaire dans le pays.
Pour y parvenir, ils comptent aider 25 000 familles à amorcer la transition d’une agriculture de subsistance vers l’agriculture commerciale.
Doté d’un montant de 48 millions d’euros, ce programme concernera 12 comtés libériens représentant 60% de la superficie totale du pays. L’initiative misera sur la formation, l’amélioration de la production, l’augmentation du niveau des revenus issus de la commercialisation des produits agricoles et l’implantation des bonnes pratiques en matière de gestion des projets.
Classé l’an dernier par la FAO parmi les 26 pays africains qui auront besoin d’une aide alimentaire extérieur, le Liberia se remet péniblement de l’épidémie Ebola qui a mis à mal son secteur agricole. Selon Commodafrica, la mise en œuvre du projet s’étendra sur une année.
Aaron Akinocho
Meknès, Maroc.