(Agence Ecofin) - La chaîne du froid est un outil crucial pour la gestion des pertes alimentaires mondiales. Au Rwanda, comme dans de nombreux autres pays africains, cette technologie offre de nombreuses possibilités pour améliorer les revenus des producteurs et accroître les disponibilités alimentaires.
Au Rwanda, l’Autorité nationale de gestion de l’environnement (REMA) vient d’obtenir 1,5 milliard de francs rwandais (1,3 million $) de la part de la FAO et du Fonds vert pour le climat (GCF), en soutien au développement de la chaîne du froid dans le pays.
Selon les informations relayées par le quotidien local Newtimes, cette enveloppe servira principalement à financer l’opérationnalisation du Centre d’excellence africain pour le refroidissement durable et la chaîne du froid (ACES) installé en 2020 sur un site du campus de Rubirizi de l’Université du Rwanda basée dans la capitale Kigali.
Il s’agit notamment d’un projet initié conjointement par l’exécutif pour un coût initial de 20 millions $ avec l’appui du Royaume-Uni, du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et du Centre pour le refroidissement durable (CSC), en vue de fournir des solutions et technologies consacrées à la chaîne du froid, au refroidissement et à la gestion post-récolte.
« Faire de la chaîne du froid une partie intégrante de l’infrastructure critique du Rwanda, est essentiel pour réduire les pertes alimentaires, améliorer les moyens de subsistance et accélérer la croissance économique. Cet appui financier que nous recevons garantira le succès des pratiques de refroidissement durable et de la chaîne du froid », a déclaré Juliet Kabera, directrice générale du REMA.
Selon les données officielles, les pertes post-récolte concernent jusqu’à 50 % de la production agricole au Rwanda.
Stéphanas Assocle
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