(Agence Ecofin) - En Afrique de l’Est, le nombre de personnes touchées par l’insécurité alimentaire sévère pourrait encore s’accroitre entre 34 et 43 millions d’individus sur la période de mai à juillet. C’est ce qu’a annoncé le Programme alimentaire mondial (PAM) qui met en lumière l’impact socio-économique de la pandémie mondiale du coronavirus.
D’après l’organisation, déjà 20 millions de personnes étaient dans un besoin d’aide d’urgence avant le déclenchement de la pandémie dans 9 pays que sont l’Érythrée, le Rwanda, le Burundi, le Kenya, l’Ouganda, la Tanzanie, l’Éthiopie, la Somalie et Djibouti.
Avec la pandémie qui fragilise la situation économique de ces différents pays, les groupes les plus vulnérables sont notamment les populations les plus pauvres et les communautés qui vivent au jour le jour dans des habitations précaires, indique l’organisme onusien.
Cette crise sanitaire s’ajoute à un tableau déjà sombre marqué par les inondations ainsi que l’invasion des criquets pèlerins qui menacent les récoltes dans certains pays de la zone. Selon le PAM, une enveloppe de 103 millions $ est nécessaire pour fournir une ration alimentaire complète ou effectuer des transferts d’argent liquides en faveur de quelque 3 millions de réfugiés dans les 9 pays suscités d’ici septembre prochain.
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Meknès, Maroc.