(Agence Ecofin) - Le Fonds international de développement agricole (FIDA) a débloqué récemment, un prêt de 14 milliards de shillings (131 millions $) au profit du Programme de développement de l’aquaculture au Kenya.
Ce projet soutiendra les activités d’amélioration de la productivité des exploitants aquacoles à travers la fourniture d’aliments pour poissons et d’alevins de qualité ainsi que le renforcement des capacités techniques.
Il devrait également permettre d’installer dans une première phase, des mini-usines de transformation de poissons dans les comtés de Nyeri, Meru, Kirinyaga, Kakamega, Homa Bay et Migori. D’une manière globale, l’initiative compte contribuer à l’émergence d’une filière aquacole commercialement viable au Kenya dans l’optique de la réduction de l’écart grandissant entre la demande et l’approvisionnement domestique.
En effet, alors que les besoins sont évalués à 600 000 tonnes par an, la production locale qui provient principalement de la pêche continentale et de la pêche maritime n’atteint que 150 000 tonnes.
Sans une politique majeure de développement de l’offre, ce gap pourrait encore s’aggraver dans les prochaines années dans la mesure où la consommation annuelle par tête devrait atteindre 10 kg d’ici 2030 contre 4,5 kg actuellement, d’après l’exécutif.
Pour rappel, l’aquaculture fournit environ 25 % de la production de poissons au Kenya.
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