(Agence Ecofin) - En Afrique du Sud, la branche textile-habillement a la cote. Longtemps délaissée au profit des importations chinoises à bas prix, l'industrie locale attire de nouveau les détaillants, avec le coronavirus qui a perturbé les approvisionnements depuis l’empire du Milieu.
En Afrique du Sud, le sous-secteur du textile et des vêtements bénéficie d’un regain d’intérêt de la part des détaillants, avec le coronavirus.
La pandémie ayant bouleversé les circuits d’approvisionnement en produits bon marché depuis la Chine, de nombreux détaillants se tournent de plus en plus vers le tissu industriel local. D’après Bloomberg, des entreprises comme The Foschini Group (TFG) et Woolworths Holdings ont mentionné de nouveaux engagements pour réduire leur dépendance vis-à-vis de l’empire du Milieu.
« Le coronavirus a tellement causé de perturbations dans la chaîne d’approvisionnement que tout le monde reste les bras croisés et se demande si cela vaut encore le coup d’être aussi dépendant de la Chine », a indiqué Anthony Thunström, CEO de TFG.
D’après les observateurs, le retour vers l’approvisionnement local devrait s'étendre au-delà de la mauvaise conjoncture liée au coronavirus et se renforcer à long terme. En effet, les entreprises ont signé en novembre 2019, le plan de relance de la filière qui s’est effondrée vers la fin des années 90 avec pour engagement de porter à 65 % le taux de recours en produits textiles locaux sur la prochaine décennie.
Pour rappel, l’industrie du textile et des vêtements compte pour environ 1,7 % du PIB de la nation arc-en-ciel. Les chaînes de distribution de vêtements qui s’approvisionnent de manière importante sur le marché local sont Pick N Pay Clothing, Mr Price et Pepkor.
Espoir Olodo
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