(Agence Ecofin) - Au Kenya, la pandémie de coronavirus a entraîné la fermeture des bars et autres différents points de vente de boissons alcoolisées. Si l’industrie de la bière n’a pas échappé à ces perturbations, d’autres segments comme les spiritueux ont bien mieux résisté.
La Kenya Breweries Limited (KBL) envisage d’injecter 1 milliard de shillings (7,6 millions $) dans l’extension de l’unité de fabrication de spiritueux de sa société sœur UDV Kenya. Cette enveloppe servira à l’acquisition de machines pour l’établissement d’une nouvelle ligne de production et à l’augmentation de la capacité de stockage au niveau de ladite usine.
Cette démarche de la compagnie devrait lui permettre de surfer sur la vague d’une demande en hausse de ses produits. En effet, en dépit de la pandémie de coronavirus, la compagnie a enregistré une croissance de ses volumes de vente contrairement aux bières, dont l’accessibilité a été réduite en raison de la fermeture des points d’écoulement comme les bars et les restaurants.
L’entreprise compte aussi tirer profit de l’engouement des nouveaux consommateurs qui choisissent les spiritueux pour se lancer dans la consommation d’alcool. Avec sa nouvelle ligne, KBL entend renforcer la production de ses marques traditionnelles comme le spiritueux de première qualité à base de rhum Captain Morgan fabriqué depuis 2017 et d’autres marques plus récentes comme Smirnoff Red Vodka et Gilbey’s.
Pour rappel, KBL est l’une des principales filiales de la East African Breweries (EABL), leader du marché de la bière en Afrique de l’Est.
Espoir Olodo
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