(Agence Ecofin) - Au Kenya, la pandémie de coronavirus a affecté l’industrie agroalimentaire. Si l’impact reste plus ou moins marqué selon les entreprises, plusieurs acteurs remontent toutefois progressivement la pente.
Au Kenya, le brasseur EABL repasse à nouveau dans le vert. Au terme de son exercice financier 2021 achevé le 30 juin dernier, le groupe a en effet enregistré, un chiffre d’affaires de 86 milliards de shillings (729 millions $), soit un bond de 15 % par rapport au résultat de 2020 (74,9 milliards de shillings).
Ce montant représente également le meilleur niveau de recettes de l’entreprise depuis l’exercice 2017, un véritable exploit dans le contexte de la pandémie de coronavirus. Dans un communiqué, l’entreprise explique cette performance par la reprise de la demande de ses produits un peu partout en Afrique de l’Est.
Portée par le regain d’intérêt des consommateurs notamment en Ouganda et en Tanzanie, EABL a ainsi pu écouler au total, 14 millions d’hectolitres de bière, soit 13 % de plus qu’un an plus tôt.
Si grâce à ces ventes solides, le groupe a pu afficher un bénéfice avant impôts de 10,8 milliards de shillings, les coûts fiscaux élevés et les dépréciations de devises ont toutefois pénalisé le profit final qui est ressorti à 7 milliards de shillings, soit l’équivalent de l’année dernière.
En raison de cette situation, la compagnie a annoncé qu’elle ne verserait pas de dividende final à ses actionnaires contre 3 shillings par action attribué en 2020.
Pour rappel, EABL est détenue à 50,1 %, par Diageo, le leader mondial des spiritueux.
Espoir Olodo
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Meknès, Maroc.