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VIH : les enfants des pays en développement pourront désormais bénéficier d’un traitement quatre fois moins cher

  • Date de création: 01 décembre 2020 20:43

(Agence Ecofin) - Au cours du premier semestre 2021, le Bénin, le Kenya, le Malawi, le Nigeria, l’Ouganda, et le Zimbabwe devraient être les premiers bénéficiaires du nouveau traitement contre le VIH, et adapté aux besoins spécifiques des enfants. Son coût abordable passe de 480 $ à 120 $ par an.

Un accord conclu entre l’ONUSIDA, la Clinton Health Access Initiative (CHAI) et les fabricants de génériques Viatris et Mcleods va permettre aux enfants séropositifs du Bénin, du Kenya, du Malawi, du Nigeria, de l’Ouganda, et du Zimbabwe de disposer d’un traitement plus adapté et surtout quatre fois moins cher.

L’annonce a été faite ce mardi 1er décembre 2020, à l’occasion de la journée internationale de la lutte contre le sida, par Hervé Verhoosel, porte-parole d’Unitaid, l’organisation internationale d’achats de médicaments à destination des pays en voie de développement et hébergée par l’OMS.

Le prix de ce traitement qui comporte une nouvelle composante réellement adaptée aux besoins spécifiques des enfants va passer de 480 $ à 120 $ par an. Il s’agit du Dolutegravir (DTG) considéré comme l’un des principaux médicaments contre le VIH.

Il est désormais disponible à la saveur fraise et sous forme de comprimés solubles, plus facilement acceptés par les enfants que les traitements précédents qui se présentaient sous forme de gros comprimés non solubles, a souligné Hervé Verhoosel.

Selon l’Unitaid, les six pays africains devraient être les premiers à recevoir ce nouveau produit au cours du premier semestre 2021 ; l’objectif étant toutefois d’étendre la distribution à un plus grand nombre de pays.

Environ 1,7 million d’enfants dans le monde sont séropositifs, mais seulement la moitié d’entre eux bénéficient d’un traitement, et 100 000 meurent chaque année. Au total, 26 millions de personnes sont actuellement sous traitement antiviral dans le monde, indique l’Unitaid.

Cette année, en raison de la pandémie de la covid-19, les efforts de lutte contre le VIH/sida ont quelque peu marqué le pas, et les objectifs n’ont pas été atteints, selon l’OMS. L’organisation onusienne appelant la communauté internationale à se remobiliser pour atteindre l’objectif fixé qui est d’éradiquer le sida d’ici 2030.

Borgia Kobri

Borgia Kobri
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