(Agence Ecofin) - « La plupart des réductions d’émissions de gaz à effet de serre dont nous avons besoin pour atteindre les objectifs climatiques sont possibles à partir de technologies déjà existantes.» C’est ce qui ressort du rapport « Technology Transfer and innovation for low-cabon development » édité par la Banque mondiale.
Selon le document, le challenge le plus important actuellement est de « parvenir à effectuer le transfert de ces technologies vers les endroits où nous en avons le plus besoin : les économies à faibles revenus ». Le nombre de brevets en matière de technologies bas carbone développés entre 2005 et 2015 était de 2464, selon l’institution ; ce qui représente une augmentation de 316 % par rapport au niveau enregistré entre 1990 et 2000.
Au cours des huit dernières années par exemple, le coût du gigawatt de solaire installé a baissé de 80 %, celui de l’éolien de 22 % et celui du stockage d’électricité de 54 %. « Si l’ensemble des technologies est déployé dans les quatre secteurs que sont l’énergie, le transport, l’industrie et la construction, nous réaliserons 2/3 des réductions d’émissions prévues d’ici 2030 », rappelle la Banque mondiale.
Cependant, ces technologies ne sont pas disponibles dans les pays à faibles revenus qui abriteront 90 % des futures émissions. Cette situation accroît le risque de survenance dans ces régions, d’événements climatiques extrêmes.
L’un des moyens les plus rapides de combler cet écart est l’importation de ces technologies et de leurs produits.
Gwladys Johnson Akinocho
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