Afrique : des projets climatiques de plus de 400 millions $ ont obtenu des financements internationaux en 2019

(Agence Ecofin) - Les institutions internationales renforcent leur mobilisation autour de l’adaptation des pays africains au réchauffement climatique. En effet, un ensemble de projets d’une valeur cumulée de 408 millions $ a obtenu un accompagnement financier de plusieurs organisations, rapporte l’Institut international pour le développement durable (IISD)

Ainsi, le Fonds international pour le développement de l’agriculture (FIDA) a consacré 200 millions $ à l’amélioration de la résilience de l’agriculture de trois pays, dont le Tchad et le Soudan.

Au Tchad, cet appui est allé au « Strengthening Productivity and Resilience of Agropastoral Family Farms Project », une initiative de 90 millions $. Le FIDA y a consacré 54 millions $ de subvention ainsi qu’un prêt de 5,8 millions $. Le projet a également bénéficié d’un appui de 18,8 millions $ du Fonds vert pour le climat.  

Au Soudan, c’est le « Sustainable Natural Resources and Livelihoods Programme » d’une valeur de 85 millions $ qui a bénéficié de l’appui de l’organisation. Elle a accordé 46,7 millions $ de subvention et 12,4 millions $ de prêt au programme.

Toujours dans le domaine agricole, la Banque mondiale a approuvé une politique de crédit au développement d’une valeur de 200 millions $ au profit du Cameroun pour des réformes impliquant, entre autres, l’amélioration des secteurs de l’agriculture et de l’élevage des populations les plus vulnérables.

Le Fonds pour l’adaptation a quant à lui, injecté 63 millions $ dans six projets d’adaptation au climat, dont trois en Afrique. Il s’agit des projets d’adaptation des communautés vulnérables au changement climatique mis en œuvre en République démocratique du Congo avec un besoin de financement de 10 millions $ et du projet malawite de gestion intégrée des risques climatiques pour la sécurité alimentaire, d’une valeur équivalente.

Le projet régional de renforcement de la résilience des petits fermiers et éleveurs de la région d’Igad qui s’étend à Djibouti, au Kenya, au Soudan et en Ouganda, bénéficie également de l’appui du Fonds pour l’adaptation. Les besoins de financement de cette dernière initiative s’élèvent à 13 millions $.

Gwladys Johnson Akinocho

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