(Agence Ecofin) - Interrompu depuis le 6 septembre 2016, suite à l’effondrement d’un pont métallique au passage d’un train de marchandises, le trafic ferroviaire entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso a effectivement repris depuis le mardi 20 septembre.
Selon un communiqué de la Sitarail, filiale de Bolloré Transport & Logistics qui exploite ce chemin de fer, « le retour à la normale des activités ferroviaires concerne aussi bien le transport de marchandises, que celui de voyageurs. Conformément aux engagements pris, le délai d’exécution, sous quinzaine, des travaux de réparation de la travée affaissée du pont de Dimbokro, a été respecté grâce à la forte mobilisation et au professionnalisme des équipes en place ».
A noter toutefois que depuis le 10 septembre dernier, le trafic ferroviaire avait partiellement repris entre les deux (2) pays, avec une liaison reliant Ouagadougou au Burkina Faso et Bouaké, situé dans le centre de la Côte d’Ivoire.
En effet, un train voyageur continuait d’assurer cette liaison trois (3) fois par semaine. Quant au transport de marchandises, il était assuré avec une fréquence de cinq (5) trains par jour, dont trois (3) au départ de Bouaké, un (1) au départ de Ouagadougou et un (1) autre au départ de Bobo Dioulasso.
Le chemin de fer Abidjan-Ouaga est d’une importance vitale pour les échanges commerciaux entre Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. La valeur de ces échanges est passée d’environ 165 milliards de FCFA (283 millions $) en 2011 à environ 290 milliards de FCFA (498 millions $) en 2014. En volume, ces échanges sont passés de 402 000 tonnes en 2011 à environ 658 000 tonnes en 2014. Faisant ainsi du Burkina Faso le sixième pays client mondial de la Côte d’Ivoire.
Annuellement, cette ligne de chemin de fer transporte 300 000 passagers et environ 910 000 tonnes de marchandises.
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