(Agence Ecofin) - Jeudi, à Londres, le baril de pétrole a atteint la barre de 50 dollars. Une première, depuis le 20 juin dernier. Cette remontée des cours est favorisée par la nouvelle du recul des stocks américains de pétrole brut qui ont chuté de 4,73 millions de barils au 14 juillet, selon Reuters pour s’établir à 490,6 millions. Les analystes tablaient sur un recul moins important de 3,5 millions de barils.
Comme le souligne Zone Bourse, les réserves américaines de brut ont reculé de 22,6 millions de barils, depuis les six dernières semaines.
Par ailleurs, les stocks d’essence ont chuté de 4,7 millions de barils, bien au-dessus des attentes, pour arriver à 655 000 barils. Ceux de distillats moyens ont diminué de 2,1 millions de barils, pendant que le marché s’attendait à une diminution de 1,2 million de barils.
A 12H57 GMT, le Brent s’échangeait à 50,10 dollars et le WTI du Texas, à 47,42 dollars, rapporte Reuters.
Toutefois, cette amélioration est menacée par la faiblesse de l’adhésion des pays de l’OPEP à l’accord de Vienne. En effet, depuis quelques jours, certains membres du cartel produisent plus qu’ils ne doivent. C’est le cas de l’Equateur, de l’Irak et du Venezuela. Mais l’espoir est permis car des réductions devraient être appliquées au Nigéria et à la Libye.
Olivier de Souza