(Agence Ecofin) - Au Kenya, la hausse des coûts de la main-d'œuvre affecte négativement la culture du thé. Alors que le premier producteur mondial de thé noir a obtenu 125,25 milliards de shillings (1,24 milliard de dollars) de ses exportations de l'année dernière, le pays pourrait voir ses recettes sur le thé baisser en 2016.
D’après les informations publiées par l’association des producteurs de thé kényan, la hausse des coûts de la main d’œuvre, qui représentent la moitié des coûts de production, pourrait décourager les investissements dans le secteur. Les coûts de la main d’œuvre, qui ont augmenté à la faveur d’une décision de justice intervenue plus tôt dans le mois, pourraient faire grimper de 9% les frais de production alors que le prix du thé est actuellement en baisse. Une situation qui inquiète fortement les producteurs kényans qui ont déclaré dans un communiqué récemment publié dans le Daily Nation, un média local, que « ces augmentations portent clairement atteinte à la viabilité de l'industrie du thé ».
De son côté, l’Etat essaie tant bien que mal de réduire les charges des producteurs en éliminant et en réduisant des impôts et des taxes de l’industrie du thé.
Bruxelles, Belgique - Paying More for a Sustainable Cocoa.