(Agence Ecofin) - Au Kenya, les producteurs de thé ont soumis au Sénat une pétition réclamant la suppression des lourdes taxes qui menacent le secteur, notamment la taxe ad valorem sur les exportations, une taxation à 1% qui a remplacé en 2012 l’ancienne taxation de 0,46% appliquée au kilogramme de thé et prélevée directement à la source. Cette pétition va de pair avec la requête du sénateur Chris Obure, qui souhaiterait voir une enquête du sénat sur les effets de chacune des taxes imposées au secteur du thé, sur la production, la transformation, les ventes locales, les exportations, les revenus des agriculteurs et le paiement des travailleurs des usines.
D’après les pétitionnaires, l'introduction de la taxe ad valorem a entraîné une augmentation sensible du coût de thé kenyan destiné à l'exportation et a exposé la production nationale à une concurrence déloyale de la part des autres pays exportateurs de la denrée. Aussi, voudraient-ils voir l’enquête porter aussi sur les mesures envisagées par les autorités du pays pour résoudre les problèmes liés à la fiscalité appliquée à l’industrie du thé.«Nous prions le Sénat d’enquêter sur les plans éventuels du gouvernement destinés à atténuer les pertes continues subies par la Kenya Tea Development Agency (KTDA) et les agriculteurs, à cause des taxes. » indique le texte.
Cette pétition intervient dans un contexte de baisse des prix du thé sur le marché mondial. Une situation qui a forcé beaucoup d’agriculteurs à passer à d’autres cultures plus rentables.
Bruxelles, Belgique - Paying More for a Sustainable Cocoa.