(Agence Ecofin) - Peak Resources a publié mercredi les résultats de l’étude de faisabilité bancable (BFS) de son projet de terres rares Ngualla, en Tanzanie. L’étude réalisée par l’équipe d’experts de la société, en collaboration avec la firme Amec Foster Wheeler, apporte d’importantes réductions aux coûts du projet qui pourrait devenir l’un des plus grands au monde.
Le projet devrait nécessiter, avant le démarrage de la production, des dépenses en capital de 356 millions $ avec des coûts opérationnels annuels de 83 millions $. Il devrait générer chaque année des revenus de 228 millions $, un flux de trésorerie disponible de 104 millions $. Le taux de rentabilité interne a été estimé à 21%.
En outre, la BFS estime à 30 ans la durée de vie de la mine, en se basant sur une zone de minéralisation hébergeant seulement 22% des ressources minérales totales du projet. Ngualla devrait produire annuellement 2 420 tonnes de néodyme et praséodyme (des oxydes de terres rares), 530 t de samarium, europium, gadolinium (des carbonates de terres rares), 3 005 t de carbonate de cérium et 6 940 t de carbonate de lanthane.
Après la récente obtention d’une autorisation environnementale, la réalisation de la BFS est une nouvelle étape importante dans le développement du projet. Peak Resources prévoit désormais d’entamer les négociations pour des accords de financement et de prélèvements, et dans le même temps de déposer une demande pour l’obtention d’un permis d’exploitation.
Le projet comprend le développement de la mine de terres rares Ngualla ainsi qu’une raffinerie au Royaume-Uni.
Louis-Nino Kansoun
Sofitel Manhattan, NY, USA