(Agence Ecofin) - Francis Wangusi, le directeur général de l’Autorité des communications du Kenya (CAK), a déclaré le 27 octobre 2016 que les opérateurs de téléphonie mobile Safaricom, Airtel et Telkom Kenya pourront acquérir la licence 4G le mois prochain.
Actuellement, le régulateur télécoms est en train de finaliser l’élaboration de cette licence qui a déjà été approuvée par le Comité directeur de la CAK. Pour ce précieux sésame, chaque société télécoms devra dépenser la somme de 2,5 milliards de shillings kényans (24,5 millions de dollars US), a précisé Francis Wangusi.
Pour Safaricom, cette licence va lui permettre de lancer plus rapidement le service Internet à très haut débit mobile dans d’autres régions du pays. Depuis l’année dernière, grâce à l’autorisation de tester le réseau octroyée aux opérateurs télécoms par le régulateur télécoms, la société télécoms a pu commencer à offrir la 4G à Nairobi et à Mombassa. Aujourd’hui, Safaricom a même réussi à élargir son offre aux villes de Kisumu, Nakuru, Eldoret, Meru et Kisii. Avec la licence 4G, la filiale du groupe Vodafone compte faire basculer directement près de 1000 de ses stations mises à niveau depuis l’année dernière vers la technologie à très haut débit mobile. Une action qui lui garantira alors un contrôle certain du segment data. En prélude à cette avalanche 4G, Safaricom a dévoilé un réaménagement de ses tarifs data.
Airtel et Telkom Kenya, malgré l’autorisation de tester la 4G, n’ont toujours pas pu mettre le service à la disposition de leurs clients. Francis Wangusi a expliqué qu’ils ont rencontré quelques difficultés. Cependant, ils ont déjà acquis les équipements et devraient lancer la 4G d’ici mars 2017, a confié le directeur général de la CAK.
Muriel Edjo
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