(Agence Ecofin) - Le directeur général de l’Autorité des communications du Kenya (CAK), Francis Wangusi (photo), a déclaré que le pays a besoin de 45 millions de dollars US pour achever l’accès universel aux télécommunications. Le patron de l’organe de régulation des télécommunications s’exprimait, en marge de la cérémonie de présentation du nouveau bureau du conseil consultatif du service universel nommé entre le 14 mars et le 9 mai 2017.
D’après M. Wangusi, 94,4% de la population ont actuellement accès aux services de télécommunications de base au Kenya. Ce taux de pénétration qui est meilleur que celui de plusieurs pays d’Afrique, est cependant à améliorer car de nombreuses zones du pays demeurent encore non desservies et mal desservies par les services télécoms.
Selon un rapport que cite le Dg, près de 2,66 millions de personnes n'ont toujours pas accès aux services de télécommunications. Près de 418 localités ont moins de la moitié de leur population couverte par les services de télécommunications tandis que 164 autres localités n'ont même pas accès aux services mobiles 2G.
Une situation qui va à l’encontre des ambitions du pays qui envisage devenir le carrefour technologique de la sous-région Afrique de l’Est et l’un des pays à l’économie numérique la plus dynamique du continent.
Le Kenya s'est fixé comme défi de couvrir l'ensemble de sa population en services télécoms de qualité au cours des cinq prochaines années, grâce au fonds d’accès au service universel mis en place depuis 2013. Le fonds est financé par tous les acteurs du secteur des télécommunications détenteurs d’une licence d’exploitation, qui y contribuent à hauteur de 0,5% de leur chiffre d’affaires annuel.
Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.