(Agence Ecofin) - La ministre des Postes et Télécommunication du Cameroun, Minette Libom li Likeng (photo), a reconnu que le marché télécoms national souffre d’une absence de régulation de qualité.
En marge de la première journée de la 3ème édition du Cercle de concertation permanente public-privé du secteur des Postes et télécommunications (CPPT), ouverte ce 14 décembre 2017, la ministre a révélé que l’Autorité de régulation des télécommunications (ART), n’a pas les outils adéquats pour assurer ses missions. Son personnel non plus n’est pas assez formé pour l’accompagner dans sa tâche. Conséquences de ces manquements, la mauvaise qualité de service perdure tout comme les plaintes des abonnés.
Selon les déclarations de l’autorité de tutelle, l’ART qui manque d’équipements de contrôle, n’a pas pu déterminer le non-respect par les sociétés télécoms, des obligations de leur cahier des charges sur la 2G et la 3G, révélé par les résultats récents de l’audit sur la qualité de service commandité par le ministère des télécoms. C’est cet échec des opérateurs télécoms qui explique la mauvaise qualité actuelle du service 4G.
« Si vous n’avez pas mis les bases solides, vous ne pouvez pas offrir des services de qualité de bout en bout (…) Les opérateurs n’ont pas investi en termes d’abonnés.», a déploré Minette Libom li Likeng.
Au cours du CPPT qui se poursuit demain, le 15 décembre 2017, le ministère, le régulateur télécoms, les opérateurs et les représentants des consommateurs, poursuivront les échanges sur les investissements à mettre en place pour assurer un retour à la qualité sur le marché télécoms et la pleine satisfaction des consommateurs.
Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.