(Agence Ecofin) - Le 23 juin 2016, lors de la cérémonie d’inauguration du Centre numérique de services ATOS pour l’Afrique de l’Ouest, le Chef de l’Etat Macky Sall avait dévoilé que les opérateurs de téléphonie mobile Tigo et Expresso étaient en négociations avec le régulateur télécoms pour obtenir la licence 4G. Six mois après, les consommateurs des deux sociétés télécoms attendent toujours pour savoir s’ils pourront aussi faire l’expérience de la connectivité à très haut débit sur mobile comme ceux de l’opérateur historique.
Pour Tigo et Expresso, les négociations avec l’Artp autour de la licence 4G bloqueraient toujours au niveau du prix, comme avant. Yaya Abdoul Kane, le ministre en charge des télécommunications et des postes, en marge de l’examen du Projet de loi n°39/2016 portant Code des Télécommunications, le 09 janvier 2017, a déclaré que l’Etat espère que les deux opérateurs changeront d’avis pour acquérir à leur tour la licence 4G.
Les négociations de Tigo et Expresso, révélées par le président de la République, en juin dernier, étaient intervenues après le boycott par tous les opérateurs de l’appel d’offres pour cette licence 4G, lancé par le régulateur télécoms, le 16 novembre 2015. La Société nationale des télécommunications (Sonatel), après négociations avec sa maison mère, avait finalement accepté de payer en juin 2016 la somme de 32 milliards Fcfa, réclamée par l’Artp pour la licence 4G, en échange de plusieurs garanties selon le journal l’AS.
Muriel Edjo
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