(Agence Ecofin) - Depuis quelques mois, ce n’est pas la joie au sein du groupe Eto’o Telecom. Arriérés de salaires, problèmes techniques, indisponibilités récurrentes des recharges de crédit de communication, ébranlent l’entreprise qui traverse, selon certains dires, une phase critique. Il semble que l’opérateur virtuel de télécommunication bataille dure pour ne pas tomber en faillite.
Et les coups durs se succèdent. Il y a peu, Cristalline, L@d.com, Mdc, Aimag et Retail distribution, cinq des huit distributeurs exclusifs des produits Set’Mobile ont stoppé leur distribution de cartes de recharge aux points de vente que sont les « call-box ». Ces entreprises qui ont investi dans du matériel informatique, en personnel et en véhicules, comme préconisé dans le contrat passé avec Eto’o Telecom disent que les recettes pour amortir tout cela restent toujours attendues. Au fil du temps, une crise de confiance s’est installée.
Pour Eto’o Telecom, c’est le faible déploiement du réseau de distribution, la faible disponibilité des produits et services dans les villes couvertes par ces distributeurs et la lenteur dans la couverture géographique du marché qui plombent les efforts de l’opérateur. Pour résoudre ces problèmes, la société a signé d’autres contrats de distribution avec 47 nouveaux distributeurs du 7 au 18 décembre 2012.
Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.