(Agence Ecofin) - En Europe, aux Etats-Unis ou encore en Corée du Sud, les recherches autour de la 5G sont en cours. Si l’ensemble des Etats engagés en commun ou en solo dans la course au développement de cette future norme de réseaux cellulaires « ultra haut débit » espère y aboutir d’ici 2020, plusieurs signes font craindre qu’ils soient pris de vitesse par l’évolution du monde.
Avec de fortes prévisions de croissance dans la demande en réseau data plus performants, Neelie Kroes, la Commissaire européenne aux nouvelles technologies craint un effondrement des réseaux télécoms actuels en Europe si la cinquième génération n’est pas vite déployée. Elle indique que les communications mobiles devraient connaître une croissance de 66 % par an au niveau mondial. Cette croissance des communications mobile sera portée par le développement galopant du marché des objets connectés. Montre, lunette, voiture, maison, télévision, etc. ; adossés sur l’interactivité, gourmande en trafic de données, obligent donc le monde des télécoms à se doter rapidement d’un réseau de communication plus rapide et plus costaud s’il veut éviter d’être pris de court.
Selon le rapport « The Internet of Things Market », publié en 2013, par l’Idate, il y aura 80 milliards d’objets connectés dans le monde d’ici 2020. Si cette projection dans les cinq prochaines années donne l’impression qu’il y a encore du temps avant que les réseaux soient saturés, le cabinet conseil Futuresource Consulting brise le rêve. Il indique dans son étude menée en 2014 qu’au 4ème trimestre, 50 millions d’objets connectés seraient vendus dans le monde et que la tendance irait grandissante.
Dans le contexte actuel, la 4G, présentée il n’y a même pas deux ans comme la technologie de pointe, et qui est encore loin d’être expérimentée par plusieurs régions du monde comme les zones rurales d’Europe, l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Asie, se profile déjà comme dépassée...
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