(Agence Ecofin) - L’Ouganda et le Kenya se sont entendus pour mettre un terme au différend qui les opposait depuis 2011 quant à la question des exportations sucrières de Kampala. L’Ouganda, qui produit 450 000 tonnes de la denrée et n’en consomme que 320 000 tonnes, avait vu ses exportations sucrières en direction du Kenya connaître des difficultés en raison de la lenteur de la procédure administrative à laquelle elles étaient soumises.
Du côté de Nairobi, on accuse les Ougandais d’importer du sucre à bas prix, qu’ils se chargent ensuite de reconditionner avant de le rediriger vers le marché kényan. Pour surmonter ces obstacles, l’Uganda Revenue Authority, (URA), et ses pendants kényans et rwandais s’étaient retrouvés à Kampala, le mois dernier. Au terme de la rencontre, les différentes parties se sont accordées sur la réduction de la durée de la procédure administrative préalable aux exportations sucrières ougandaises qui passera de 3 mois en moyenne à 7 jours. De leur côté, les producteurs ougandais devront partager leurs informations avec les différentes structures de régulations afin de lever les suspicions.
Alors que la querelle entre ces deux pays est presque vidée, ils se sont entendus également pour dénoncer les importations sucrières rwandaises, qui proviennent de l’extérieur de leur espace économique commun. Ces importations, disent-ils, constituent un frein au développement de l’industrie sucrière régionale.
Aaron Akinocho
Bruxelles, Belgique - Paying More for a Sustainable Cocoa.