(Agence Ecofin) - Au Kenya, l’entreprise publique de production du sucre Chemelil Sugar a soumis au gouvernement, une demande de restructuration de sa dette s’élevant à 1 milliard de shillings (9,6 millions $), rapporte Businessdailyafrica.
D’après Benson Owiti, président de la compagnie, cette négociation sera initiée avec l'Autorité kényane des revenus (KRA) et consistera en une facilitation du remboursement de la dette sur la base d’un régime spécial.
Pour l’entreprise qui indique avoir du mal à couvrir les coûts inhérents à ses opérations courantes, il ne s’agit pas du premier chant de sirènes à l’attention de l’exécutif. En effet, le gouvernement kényan qui a déjà injecté 300 millions de shillings dans le paiement des dettes de la compagnie accumulées entre 2014 et juin 2017, s’est aussi engagé à rembourser 315 millions de shillings d’arriérés de salaires sur 8 mois.
Parallèlement à ces sauvetages, il faut noter que la privatisation de Chemelil ainsi que de 4 autres raffineries publiques (South Nyanza, Nzoia, Muhoroni et Miwani) qui devraient assurer l’injection de capitaux nécessaires pour la modernisation des infrastructures, marque le pas depuis quelques années.
Espoir Olodo
Bruxelles, Belgique - Paying More for a Sustainable Cocoa.