(Agence Ecofin) - La Société sucrière du Cameroun (Sosucam), filiale du groupe français Somdiaa, informe qu’elle a livré 53 000 tonnes de sucre aux unités industrielles nationales (Brasseries du Cameroun, Guiness, UCB, etc) en 2016, contre un volume qui se situe régulièrement entre 55 000 et 60 000 tonnes les années antérieures.
Socucam explique cette baisse par « la faible production observée lors de la campagne sucrière 2016. Car, la société a connu un déficit de 16 000 tonnes. Donc, 114 000 tonnes en 2016 contre 130 000 en règle générale ».
En dehors la diminution de la production, la filiale de Somdiaa a aussi subi l’année dernière les effets de la contrebande. De fait, au mois de mai 2016, le service stockage, expédition et logistique de l’entreprise sucrière, se plaignait de n’avoir livré que 8000 tonnes de sucre par mois, au lieu des 13 000 ou 14 000 tonnes habituellement au cours des exercices précédents sur la même période. Selon les chiffres officiels, c’est en moyenne 5000 tonnes de sucre qui entre illégalement sur le sol camerounais chaque mois. Ceci par voie terrestre via des frontières poreuses. Des opérateurs nigérians sont mis à l’index par les autorités camerounaises. Le manque à gagner en recettes fiscales directes pour l'Etat est d'environ 550 millions de FCFA par mois.
S.A
Bruxelles, Belgique - Paying More for a Sustainable Cocoa.