(Agence Ecofin) - Le secteur sucrier kényan doit se diversifier, et réduire ses coûts afin de retrouver sa compétitivité avant le terme du délai dont bénéficie le pays avant l’ouverture complète de son marché aux importations sucrières du marché commun des Etats d’Afrique orientale et australe (COMESA).
Le pays, qui a obtenu en février dernier une extension du délai dont il dispose pour permettre à sa production de résister à la concurrence sous-régionale, a indiqué qu’il était urgent d’adopter des mesures comme la mise en place de standards de performances pour les usines, ou l’usage de technologies plus avancées dans la transformation de la matière première.
De son côté, le gouvernement pourrait apporter son appui en développant les infrastructures afin de réduire les pertes post-récoltes et les temps de chargement. Il pourrait en outre, faciliter l’accès des producteurs au financement et aux engrais, a déclaré à Bloomberg, Sicily Kariuki, l’un des responsables du ministère kenyan de l’agriculture.
Selon les statistiques officielles, le Kenya produira environ 636 956 tonnes de sucre. Cette quantité représente une hausse de 6% par rapport à la performance nationale en 2013.
Aaron Akinocho
Meknès, Maroc.