(Agence Ecofin) - La société américaine de sécurité Mandiant dans son rapport publié le 19 février 2013 affirme que le « PLA Unit 61398 » est l'unité spéciale de l'armée chinoise qui se cache derrière les cyber-attaques contre les USA et contres les groupes de médias. Selon Mandiant, cette unité de pirates est basée à Shanghai, dans un bâtiment de douze étages bien gardé et situé près des services de l’armée. Elle serait financée par le Parti communiste chinois et soutenue par l’armée chinoise.
La société affirme que la Chine s’est engagée depuis 2006 dans une vaste opération de cyber-espionnage baptisée APT1 (Advanced Persistant Threat 1, menace persistante avancée). La Chine a ainsi, selon Mandiant, piraté les données de 141 entreprises ou organisations gouvernementales essentiellement aux États-Unis, au Canada et en Grande-Bretagne. « Ainsi, la conclusion la plus probable est que ATP1 est capable de mener une longue et extensive campagne de cyber-espionnage, parce qu’il travaille avec la pleine connivence et la coopération du gouvernement. Compte tenu de ses missions, des ressources financières, de sa localisation, nous concluons que l’unité PLA 61398 est APT1 », indique le rapport.
Interrogé par le Washington Post, le ministre chinois de la Défense a rejeté cette accusation. « L'armée chinoise n'a jamais soutenu les attaques pirates. Les cyber-attaques ont des caractéristiques transnationales et anonymes. C'est non professionnel et sans fondement d’accuser l'armée chinoise de cyber-attaques sans aucune preuve évidente », a-t-il indiqué.
B-O.D.
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