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Sasol et MTN démentent faire l'objet de menaces du fait du vent de xénophobie qui anime l'Afrique du sud

  • Date de création: 21 avril 2015 11:56

(Agence Ecofin) - Des responsables des groupes sud-africains MTN et Sasol, ont démenti lundi 20 avril 2015, l'information selon laquelle certaines de leurs filiales, notamment celles implantées au Nigéria ou au Mozambique, ont été la cible de menaces, en raison du vent de xénophobie qui a gagné une partie de la population sud-africaine ces dernières semaines.

« Nous n'avons pas été en mesure de vérifier la véracité de ces déclarations, qui d'une certaine façon sont apparues comme des rumeurs. Nous n'avons reçu des menaces d'aucune autorité  ou toute communication qui nous menace officiellement  au Nigeria. Leur perception de MTN n'est pas celle d'une multinationale étrangère, mais bien celle d’une entreprise nigériane qui embauche des Nigérians » a fait savoir Chris Maroleng (photo), le directeur des affaires publiques au sein du groupe MTN.

Dans la même lancée un responsable de Sasol a expliqué que le retrait de certains membres de son personnel au Mozambique n'était pas lié à une menace particulière, mais davantage à une mesure de prudence. « Nous n'avons connu aucun cas de violence sur nos sites, il n'y a pas eu de d'agressions dans le sens physique du terme. La situation est en fait assez calme. Nous avons décidé par mesure de précaution de sortir certains de nos responsables », a commenté Alex Anderson, le porte parole du groupe pétrochimique

L'Afrique du sud attire de nombreux migrants originaires de plusieurs autres pays de la région, en raison de son haut niveau d’industrialisation. 

Depuis plus de deux semaines, le pays connaît un nouvel épisode de violences xénophobes qui se manifestent par des ur des étrangers, notamment dans les rues de certaines villes et banlieues pauvres.  Une situation qui a alimenté des vélliétés de représailles dans des pays africains où des entreprises sud-africaines sont présentes.

Idriss Linge

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