(Agence Ecofin) - Après Bouaké, c’est au tour des gendarmes de Yamoussoukro de prendre les armes pour exprimer leur mécontentement. Ils exigent ce que leurs prédécesseurs ont obtenu si rapidement : des primes (12 millions FCFA) et de meilleures conditions de vie.
Selon plusieurs sources locales, les locaux de la préfecture du 1er et du 2e arrondissement seraient occupés et la mutinerie s’étendrait à d’autres villes.
A ces troubles sécuritaires s’ajoutent de fortes tensions sociales. Depuis 5 ans, la Côte d’Ivoire connaît une croissance économique soutenue qui a creusé les inégalités et qui tarde à porter ses fruits dans la vie quotidienne de populations.