(Agence Ecofin) - Madagascar veut désormais atteindre les objectifs liés à sa politique de « Révolution verte ». L’île, qui avait manqué les rendez-vous qu’elle s’était fixée pour l’augmentation de sa production rizicole en 2009 et en 2012 en raison du contexte politique qui était alors le sien, veut atteller à se rattraper.
Pour y parvenir, les autorités indiquent que l’accent sera mis sur l’augmentation du rendement des rizières par l’importation de cent tonnes de semences hybrides en provenance de la Chine, et la mise en place d’une chaîne de production locale de ces semences dès 2015. «Lors d’une visite en Chine accompagnée de nos techniciens, j’ai pu constater de visu les avantages de l’utilisation des semences hybrides. Des essais que nous avons réalisés ont permis d’obtenir un rendement de 5 à 10 tonnes à l’hectare, d’où la décision d’importer ces semences.» a déclaré le ministre malgache de l’agriculture et du développement rural, Roland Ravatomanga, qui justifiait ainsi cette option.
L’Etat entend également s’employer à augmenter les superficies irriguées consacrées à la riziculture et à réhabiliter des barrages hydro-agricoles indiquent les officiels. Le dernier axe des efforts destinées à booster la production de l’île concernera l’intensification des subventions gouvernementales à l’endroit des agriculteurs.
Madagascar qui a produit 3 977 000 de tonnes de riz au cours de la dernière campagne vise désormais 8 millions de tonnes à l’horizon 2018.
Aaron Akinocho
Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.