(Agence Ecofin) - En 2012, la Côte d’Ivoire se lançait le défi d’atteindre l’autosuffisance rizicole en 2016 et d’acquérir le statut de pays exportateur de la céréale en 2018. Pour y parvenir, le pays avait prévu l’injection de 3,1 milliards d’euros dans ce secteur.
Deux ans et 725 millions d’euros d’investissements plus tard, les résultats commencent à se faire sentir. En effet, la production du pays est passée d’environ 561 000 tonnes en 2011 à 1,2 million de tonnes l’année dernière, tandis que les importations sont passées de 1,26 million de tonnes en 2012 à 830 000 tonnes en 2013 indique Oryza.
Pour Yacouba Dembele qui dirige l’Office national de développement de la riziculture (ONDR), ce résultat est le fruit non seulement de l’implication du gouvernement en faveur de la filière mais aussi de l’appui de partenaires au développement qui n’ont pas marchandé leur soutien aux dirigeants actuels. A titre d’exemple, l’Inde a consenti à la nation éburnéenne un prêt de 45,6 millions d’euros pour l’extension de ses capacités d’usinage et de stockage de la céréale.
Fort de ces résultats et de ces appuis, le dirigeant déclare, optimiste: «Les objectifs seront atteints». Il n’a cependant pas caché sa crainte quant à un éventuel impact du virus Ebola, présent au Libéria voisin, sur la réalisation desdits objectifs.
Aaron Akinocho
Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.