(Agence Ecofin) - En Tanzanie, la loi sur la cybercriminalité, adoptée en 2015, produit des effets. Plusieurs personnes ont été arrêtées pour avoir critiqué le président de la République ou le gouvernement sur WhatsApp, Twitter ou Facebook.
L’agence d’information Reuters rapporte qu’un professeur a été placé en garde à vue pour « insulte au président » dans un message WhatsApp, selon la police. Il y a une semaine, la presse locale tanzanienne rapportait que 5 jeunes avaient été traduits au parquet pour avoir critiqué le gouvernement dans des groupes de discussions WhatsApp. Sur Twitter, un membre du Parlement rapporte, qu’en avril 2016, le nommé Emily Isaac avait été jugé pour avoir publié expressément de « fausses informations » sur Facebook. Il lui était reproché l’intention de diffamer ou d’insulter le chef de l’Etat, John Magufuli (photo).
La nouvelle loi sur la cybercriminalité punit les crimes commis sur Internet, à des peines allant jusqu’à 3 ans de prison ferme et une amende de 3 000 $. Si l’Etat tanzanien a durci le ton sur Internet, le président John Magufuli s’était pourtant illustré comme un adepte des réseaux sociaux au lendemain de son élection, en 2015.
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