(Agence Ecofin) - « Le gouvernement condamne la résurgence des publications racistes sur Twitter et Facebook qui nuisent délibérément aux acquis en matière de cohésion sociale, de construction de la nation et du renforcement de la démocratie.» Ainsi parle Donald Liphoko (photo), le directeur général intérimaire du Système de communication et d’information du gouvernement (GCIS) en Afrique du Sud.
Donald Liphoko prévient que le gouvernement « poursuivra activement les auteurs par tous les mécanismes disponibles et ne permettra pas que des incidents liés au racisme nous définissent en tant que pays ». Les propos de Donald Liphoko viennent préciser un communiqué du gouvernement qui constate « la résurgence des publications racistes» sur les médias sociaux.
Le communiqué contient cette mise en garde : « bien que le gouvernement respecte la liberté d’expression, il n’autorisera pas que le racisme perturbe les gains obtenus en tant que pays ».
En Afrique du Sud, les exemples de propos racistes tenus sur les réseaux sociaux ne manquent pas. Il y a peu, un habitant du Limpopo a fait un post sur Facebook à propos des plages bondées d’Amanzimtoti, au sud de Durban. Les habitués de race noire de ces plages sont traités de « cafards » qui ont volé de l’argent pour prendre des vacances. Il y a aussi le cas de cet agent immobilier qui les avait traités de « singes ».
La vague de propos racistes sur les réseaux sociaux survient au lendemain des actes de violence perpétrés par les Noirs contre les étrangers.
Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.