(Agence Ecofin) - Au Burkina Faso, le Conseil supérieur de la communication (Csc) tient à ce que les médias n’anticipent guère la campagne en vue des prochaines élections. L’organe de régulation vient d’adresser des lettres d’observation et d’avertissement à une dizaine d’organes de presse à qui il est reproché de faire une campagne électorale déguisée.
Ce 29 juillet 2015, au cours d’une session de formation des agents du Csc sur la couverture médiatique des élections, la présidente, Nathalie Somé, a indiqué qu’elle tient au respect de la règlementation. Elle a regretté qu’il y ait des « brebis galeuses » au sein du parc médiatique burkinabé composé de 150 stations de radio, 28 chaînes de télévision, 70 journaux et 16 sites web d’information.
Nathalie Somé a brandi la menace des sanctions, rappelant que le Csc en a les prérogatives. En effet, la loi votée par le Conseil national de la transition, le 7 avril 2015, confie au Csc la réglementation de la couverture médiatique des activités politiques durant la période de 90 jours précédant l’ouverture de la campagne électorale.
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