(Agence Ecofin) - La toute-puissance de Safaricom sur le marché national des télécommunications semble causer beaucoup de soucis au régulateur télécom pour faire entrer de nouveaux opérateurs dans le secteur. Afin de réduire cette dominance et détenir une certaine autorité sur la société télécom, l’Autorité des communications du Kenya (CAK) a annoncé qu’une nouveau draft réglementaire a été proposé à l’Etat pour approbation avant la fin de l’année.
Entre autres nouvelles mesures, ce texte obligera Safaricom à partager son réseau avec les opérateurs mobile de réseau virtuel (MVNO). Pour le régulateur télécom, cette mesure permettra l’entrée de nouveaux concurrents dans le pays, relancera la concurrence qui contribuera à l’amélioration de la qualité de service. Safaricom a toujours refusé de partagé ses infrastructures. Le régulateur a même tenté de le contraindre en l’intégrant au x conditions à remplir par l’opérateur pour obtenir l’approbation de racheter YuMobile mais Safaricom s’y est de nouveau opposé.
Au cours d’une conférence de presse organisée le 27 juin dernier pour annoncer l’étude du draft devant contraindre Safaricom à partager son infrastructure, Mercy Wanjau, la responsable des affaires juridiques de la CAK a expliqué que cette nouvelle loi sera présentée aux parties prenantes pour discussions et négociations. Elle permettra d'améliorer l'efficacité opérationnelle du régulateur, de maximiser les recettes de l’Etat, de réduire les dépenses d'investissement pour les nouveaux opérateurs, de stimuler les investissements et de réduire le coût de dépenses pour faire des affaires dans le secteur des télécommunications.
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