(Agence Ecofin) - Actuellement, l’Ouganda compte sept opérateurs de téléphonie mobile qui se disputent près de 20 millions d’abonnés dans un marché de 35 millions d’habitants.
D’après Tom Gutjhar (photo), le directeur général d’Airtel Ouganda, ce volume de clients est trop petit pour les sept opérateurs de téléphonie mobile –MTN, Airtel, Ouganda Telecom, Warid Telecom, K2 Telecom, I-tel et Africell qui remplace Orange - que compte le pays. À travers cette sortie, le patron de la filiale ougandaise du groupe Bharti Airtel veut faire comprendre aux autorités locales que la multiplication d’acteurs sur le marché, même si elle multiplie les revenus de l’Etat, fragilise la pérennité des entreprises.
Selon les explications de Tom Gutjhar, la concurrence est accentuée et a entraîné une baisse des tarifs au grand bonheur des consommateurs, mais cette saturation de la concurrence va également provoquer à la longue un important manque à gagner pour plusieurs entreprises qui vont être obligées de se retirer, avec toutes les conséquences sociales que cela va entraîner. On le voit avec Orange qui a du céder à Africell Horling.
D’après le DG, trop d’opérateur n’est pas la garantie d’une meilleure couverture réseau du pays. Les statistiques de la Commission des communications d’Ouganda (UCC) le prouvent : le taux de pénétration du mobile n’est que de 44% dans le pays. La cause, c’est que, par souci de rentabilité, tous ces opérateurs concentrent encore et toujours leurs services dans les zones urbaines, délaissant les zones rurales qui sont souvent difficile d’accès et moins rentables.
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