(Agence Ecofin) - Dans un communiqué publié le 26 août 2014, l’Autorité des communications du Kenya (CAK) ont annoncé l’imposition de nouvelles conditions à l’opérateur de télécommunications Safaricom. Elles portent sur plusieurs points, notamment le partage d’infrastructures dans les zones où les autres opérateurs n’ont pas ou ont peu d’infrastructures.
D’après Francis Wangusi, le directeur général de la CAK, Safaricom devra respecter ses conditions s’il veut que la fréquence supplémentaire, dont il a fait la demande pour étendre ses services télécoms, lui soit accordée. Le patron du régulateur télécom explique que ces mesures préventives ont été mises en place afin d’éviter que Safaricom n’abuse de sa position d’opérateur dominant. La société télécom qui détient 67,9% de part du marché télécom national a toujours refusé de partager son réseau pour y avoir investi des millions de dollars dans son extension.
Il faut rappeler que Safaricom a déjà cédé une grande partie de son infrastructure suite aux mesures prises par le régulateur télécom.
Le mois dernier, les opérateurs concurrents Airtel et Orange ont obtenu un accès à la plateforme de transfert d’argent par mobile : M-Pesa.
Lire aussi
28/07/2014 - Airtel obtient du régulateur télécom l’accès au M-Pesa de Safaricom
Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.