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Gabon : « C'est si facile de s'amuser à dresser les Africains les uns contre les autres ! »

  • Date de création: 26 décembre 2014 16:39

(Agence Ecofin) - Mactar Silla, professionnel des médias, respecté en Afrique comme à l’international, a rejoint Libreville pour apporter sa contribution à la réalisation du programme Gabon Emergent. Aujourd’hui, il se bat pour mettre en place la première télévision panafricaine basée en Afrique. Il nous livre son regard sur le traitement médiatique de la crise récemment provoquée par une frange de l’opposition, suite à la publication du livre de Pierre Péan « Nouvelles affaires africaines ».

Agence Ecofin : Vous qui avez dirigé des télévisions nationales africaines ainsi que TV5 Afrique, quel regard portez vous sur le traitement médiatique de cette crise ? 

Mactar Silla : C'est dommage, à quelques jours de 2015, de constater que ces médias que vous connaissez et auxquels vous faites allusion, notamment hexagonaux, aient du mal à faire leur mutation pour se départir de la françafrique médiatique qui consiste à ne s'intéresser qu'aux trains en retard et aux chiens écrasés, à faire des traitements sensationnels et catastrophiques de situations qu'ils voient à distante ou par relais interposés, à faire preuve de condescendance injustifiée, tant professionnellement qu'à tous autres points de vue.

Pour connaître parfaitement le milieu et la psychologie de ceux que François Mitterrand appelait la meute, je comprends qu'ils aient du mal à se départir des clichés et préjugés sur l'Afrique qu'ils connaissent très peu, contrairement à nous qui avons fait nos classes en apprenant l'histoire, la géographie, les institutions, la civilisation occidentales.

Pour le cas précis du Gabon, je voudrais prendre juste quelques exemples.

Au moment où nos faux spécialistes de l'Afrique font des reportages catastrophiques, les vols en direction du Gabon sont surbookés, des ambassadeurs présentent leurs lettres de créances, les citoyens vaquent paisiblement à leurs occupations et ne s'émeuvent de la tenue de la manifestation du 20 décembre que parce qu'un jeune compatriote a perdu la vie prématurément dans des circonstances que la police et la justice s'attèlent à établir.

Au même moment le Président Ali Bongo Ondimba lance un programme (GRAINE) qui sera une des réformes majeures dans un pays généreusement doté par la nature, qui jusqu'ici importe l'essentiel de ses produits alimentaires pour plus de 300 milliards de FCFA par an.

20 000 Gabonais, notamment des jeunes, seront concernés directement par ce programme dont l'impact, au delà de la sécurité alimentaire nationale, touche les opportunités et capacités d'exportation.  200 000 hectares de terre sur 5 ans vont être attribués conformément au plan national d’affectation des terres et aux lois sur l’environnement et le développement durable. Cela n'intéresse pas les pourfendeurs et chercheurs de poux.

Au même moment se met en place une réforme structurelle majeure avec la création du Haut Conseil de l'investissement et d'une seule et unique Agence Nationale de Promotion des Investissements (ANPI Gabon). En effet, Le Gabon nourrit l’ambition de se hisser en 2025 parmi une des cinq nations africaines les plus compétitives. Cette ambition de devenir un pays émergent suppose que, durant les dix prochaines années, des performances et une compétitivité d’un autre niveau que celui réalisé au cours des dernières décennies soient atteintes.  L’émergence qui n’est pas un slogan, doit, comme ne cesse de le dire le Président Ali Bongo Ondimba, notamment se traduire de façon concrète par une croissance régulière à deux chiffres, portée par des moteurs de croissance diversifiés et durables. Cela exige un dynamisme économique résultant de la compétitivité à l’instar de pays comme l’Ile Maurice, l’Afrique du Sud, la Tunisie, le Ghana, le Rwanda, le Botswana, le Maroc et d'autres qui se positionnent régulièrement au cours des dernières années dans le peloton de tête de la compétitivité en Afrique. Situé en tête de la zone CEMAC et OHADA, le Gabon avec sa 144ème place mondiale dans le rapport « Doing Business 2014 », aspire d’ici 2025 à rejoindre durablement ce peloton de tête. Une certaine presse évite d'en parler.

Pour y arriver, le pays mène les réformes nécessaires pour moderniser son administration, réduire les barrières à l’investissement, créer un cadre des affaires de classe internationale, mettre en place l’infrastructure économique de base, support à la compétitivité (infrastructures de transport, électricité, eau, télécommunications), renforcer son capital humain et s’insérer dans les réseaux mondiaux d’échanges. Tout cela qui en parle parmi ces médias qui ont du mal à se départir de certaines tares congénitales vis à vis de l'Afrique?

Il ne faut pas s'arrêter à ce questionnement mais aussi se demander quelles sont les vraies motivations sous-jacentes à cet acharnement sur le Gabon et son Président ou certains autres pays ? Pourquoi ces vagues cycliques de dénigrement, d'indexation ? Est-ce le rôle de ces médias ? Observent-ils les règles éthiques et déontologiques ? Que chacun observe, réfléchisse et se forge ses convictions et réponses.

AE : En grande majorité, les médias africains sont, sinon hostiles, tout au moins réservés à l’égard des initiateurs de cette crise. Comment expliquer cette différence de vision entre les médias africains et certains médias internationaux ? 

MS : Les professionnels africains des médias sont dans une très large majorité des cadres formés à bonne école et font partie de cette élite africaine dont parlait Edgar Pisani, connaissant parfaitement le monde et ne nourrissant aucun complexe face à qui que ce soit. Ces professionnels qui ne sont pas des affidés de quelque régime que ce soit tiennent au respect de règles professionnelles, notamment à informer juste et vrai. Ils abhorrent le voyeurisme, le paternalisme et la condescendance. Ils ne sont pas prisonniers de certitudes tenaces et de préjugés à vie. Ils comprennent que l'Afrique n'a pas besoin de multiplier les foyers de tension, d'attiser la haine et la xénophobie, l'ethnicisme et la surenchère politique car sans la paix aucun programme, tant du pouvoir que de l'opposition ne pourrait et ne saurait s'appliquer.

Parce que les personnels des médias africains vivent sur le continent, embrassent ses réalités, ont les codes culturels et les ressources psychologiques et intellectuelles nécessaires, ils ne peuvent jouer aux apprentis incendiaires. C'est facile quand on a aucun lien, aucune affinité, aucune parenté et que l'on s'en moque comme de l'an 15 de s'amuser à dresser les Africains les uns contre les autres, car éloignés des risques et des conséquences. La différence est dans le sens de la responsabilité, dans le discernement, dans l'attachement à un continent et, forcément, dans le vrai professionnalisme qui, je le dis clair et net n'est pas du côté de ceux qui pensent avoir la science infuse en la matière.

Les professionnels africains des médias n'étaient pas les derniers des classes, grandes écoles, instituts et établissements qu'ils ont fréquentés en Europe et dans le monde.

Que n’a-t-on entendu ? Tel Chef d’Etat Africain a telle ou telle autre grosse cylindrée... et alors ? Ce n’est pas possible ? Avez-vous simplement idée du nombre d’Africains propriétaires immobiliers ou de grosses cylindrées en Afrique, en Europe, aux USA et dans le monde ? Si en effet Africain rime automatiquement avec pauvreté, et avec voleur lorsqu’il a des richesses, il n’est pas étonnant que certains clichés et préjugés perdurent. Si on s'inscrit dans cette logique du misérabilisme larmoyant, personne d'entre nous ne conduirait une voiture, ne prendrait l'avion, ne porterait un costume ou des habits neufs, ne mangerait au restaurant et que sais-je encore ? Car tout simplement il y a des pauvres au Gabon et en Afrique, comme il y en a en France, en Europe, aux Etats Unis, en Asie et souvent dans des proportions insoupçonnées. C'est ce ras-le-bol face aux moralisateurs médiatiques qui ne fait que s'exprimer.

Dans un pays comme le Gabon, que même les pourfendeurs qualifient de riche, la présidence de la République, en tant qu'institution, peut se doter du parc automobile qui est le sien sans compte à rendre à France 24. Si France 24 est si sensible à la pauvreté, à l'exclusion, il ne faut pas aller bien loin de Paris intra-muros. Comme le dit un proverbe africain, il faut balayer devant sa propre case avant de balayer celle du voisin.

AE : Aviez-vous déjà observé cette divergence lors d’événements antérieurs, et notamment lorsque vous dirigiez TV5 Afrique ? 

MS : Le débat sur l'image de l'Afrique en Europe et celle de l'Afrique en Europe s'est posé depuis de longues années, au cours de multiples rencontres, conférences. Je suis partisan de l'équilibre, du respect mutuel, de l'effort commun et de la persévérance pour inverser les mauvaises tendances.

Il faut toutefois faire la part des choses et relever que de nombreux professionnels occidentaux restent de grands professionnels, respectueux des règles de leur métier. Beaucoup d'entre eux se sont battus au sein des rédactions pour faire évoluer la prise en compte et le traitement des questions africaines. Beaucoup ont parcouru le continent et en sont de fins connaisseurs. Le problème c'est celui de ceux qui contemplent et racontent l'Afrique de leurs salles climatisées ou surchauffées selon les saisons.

Il faudra aussi de plus en plus que les médias africains s'intéressent au reste du monde, à l'Occident avec des reportages, des analyses, des points de vue. Il faut arracher et assumer notre part de droit et de devoir d'expression sur la marche de notre continent et du monde.

A TV5, nous étions à l'époque la principale plateforme d'expression des africains de toutes origines, de tous statuts y compris ces créateurs et cinéastes avec le concept "Le Nord est tombé sur la tête" que je reprendrai prochainement.

AE : Le Monde et Mediapart, en délicatesse avec Pierre Péan depuis la sortie du livre « La face cachée du Monde », ont publié chacun des informations qui discréditent la thèse de l'opposition et renforcent celle des autorités gabonaises. A contrario, France 24 vient de présenter comme un scoop, une info déjà parue en mai 2013 sur Gabon Review, à propos des voitures de collection de la famille Bongo. Comment percevez-vous cette bataille médiatique franco-française à propos du Gabon ?

MS : L'avenir du Gabon et de l'Afrique ne se dessine, ni ne se décide dans les salles de rédaction de France 24 ou d'aucun autre média français. Si cela peut leur permettre d'accroître leur audience confidentielle et déclinante en Afrique et justifier les budgets qu'ils consomment, je peux le comprendre. Les agents de France 24 ne participant pas à l'élection des dirigeants africains, leur prétendu scoop n'est d'aucun intérêt.

Ce qui nous importe c'est qu'avec Ali Bongo Ondimba, le Gabon s’est engagé à mettre en place les facteurs irréversibles de développement : les infrastructures routières, l’énergie et le capital humain. Il a su avec lucidité et courage faire sienne la maxime selon laquelle « un Etat a des intérêts » en prenant la décision d’arrêt d’exportation des grumes et d’une nécessaire première ou seconde transformation locale, en faisant entrer le Gabon dans le capital d’Eramet, en décidant, outre l’élaboration de nouveaux codes minier et pétrolier, de la création de Gabon Oil,  la Société nationale des hydrocarbures, de l’arrêt du torchage du gaz, d’une nouvelle politique énergétique et de la création d’une société de gestion et de patrimoine, du partenariat avec Bechtel dans le cadre de l’Agence Nationale des Grands Travaux, de la mise en place d’un Fonds National  Souverain et, plus récemment, d’une nouvelle politique de couverture sanitaire et d’habitat et last but not least en créant un large consensus politique pour le Pacte Social.

L’option du Président Ali Bongo Ondimba porte la marque des nouveaux dirigeants, d’un nouveau partenariat, du co-développement et se heurte aux vicissitudes et vestiges de cercles groupusculaires, celle de la mafia conspiratrice derrière ses rideaux de fumée selon l’expression du même Pierre Péan. 

AE : En votre qualité de Conseiller, quels actions préconisez vous à la Présidence du Gabon pour faire face à cette crise ? 

MS : Permettez-moi de ne pas étaler mes conseils au Chef de l'Etat sur la place publique. Ce qui est sûr c'est que je suis et reste un libre penseur, un panafricaniste dans le cœur et l'action, un farouche partisan et militant de l'émergence d'une Afrique où règnent la paix, la démocratie et la bonne gouvernance, la justice et la solidarité, le respect de toutes les différences dans l'unité.

AE : Vous préparez en ce moment le lancement d’une télévision panafricaine basée en Afrique. Comment géreriez-vous cette crise, si vous étiez déjà opérationnel ? 

MS : Il serait présomptueux de décliner des hypothèses imaginaires. Nous serons opérationnels prochainement et nous montrerons, au moment opportun ce que nous ferons. Une chose est sûre: nous serions revenus sur le traitement médiatique évoqué lors de cette interview.

En général, nous comptons rester fidèles à notre crédo. Comme nous l'annoncions le 25 mai 2014, journée internationale de l'Afrique, être à la fois un catalyseur et un relais amplificateur de tout ce qui se fait de mieux dans le continent, permettre à l’Afrique et aux Africains de donner leurs points de vue et perspectives sur la marche de notre propre continent et du monde contemporain.

Nous voulons être la chaîne des sans-voix, des citoyens et de la bonne gouvernance publique, celle des talents et succès africains sur le continent et en dehors du continent.

Il est aussi de notre responsabilité de contribuer à donner la véritable image de l’Afrique, de ses populations, de ses élites, de ses talents et de ses leaders qui influencent véritablement les tendances en Afrique et dans le monde.

Bref, notre objectif est aussi de constituer une plateforme de rencontre, d’intégration des professionnels et des amateurs, qui mettent en valeur une richesse méconnue du grand public tout en offrant des opportunités au public, au monde des affaires pour le progrès d’une Afrique qui compte sur l’échiquier mondial et être un champion parmi les champions africains qui s’affirment de plus en plus dans tous les domaines.

Au delà de ce projet personnel, je voudrais lancer un appel solennel aux leaders africains, tous secteurs et toutes activités confondus, pour leur dire qu'ils leur faut, à l'heure du numérique, de la convergence, de la bataille des contenus, investir massivement dans le secteur médiatique et créer des outils d'accompagnement de l'émergence du continent mais aussi de contrepoids aux médias qui n'ont qu'une approche déformée et caricaturale des réalités du continent. L'enjeu est à notre portée collective. Il est un impératif de notre époque.

L'Afrique doit avoir des approches régionales, linguistiques, de présence médiatique internationale si elle est le continent de la prochaine frontière. Il faudra investir dans ce domaine comme dans tous les autres car les enjeux de notre siècle se joueront fondamentalement à ce niveau.

AE : Faites vous partie de « La légion étrangère » ?  

MS : Je ne sais pas ce que recouvre cette appellation/caractérisation dont les auteurs pourraient mieux vous édifier. Je suis un panafricaniste et un citoyen du monde. Je me sens partout chez moi en Afrique de la même manière que je le suis dans mon Sénégal natal et au Gabon qui m'a adopté.

Si faire partie de la légion étrangère, c'est partager la vision d'un leader africain de la nouvelle génération, l'accompagner sans équivoque dans la mise en œuvre de son projet de société et du plan stratégique qui le sous-tend, toujours privilégier en tout temps et en toutes circonstances les intérêts du pays et des populations, investir personnellement parce qu'on croit en ce pays, respecter ses lois et règlements, s'intégrer et respecter tous les citoyens en ayant les mêmes droits et devoirs que chacun d'entre eux, l'appellation est inadéquate. 

Les historiens africains devraient narrer à nouveau l'histoire du continent, de ses frontières, de ses peuples, de ses migrations, à leurs contemporains d'aujourd'hui et aux jeunes générations. 

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